Les entraîneurs français, successsivement du MO Béjaïa et de la JS Kabylie, ont fait parler leur potentiel offensif ce week-end.La JSK respire, un tant soit peu. Le score réalisé à «Bgayet» est une seconde victoire, une victoire qui aurait pu être plus lourde, si l'arbitre central avait été d'une correction professionnelle irréprochable. Ce que craignent aujourd'hui joueurs et staff, c'est la place et le rôle que doivent assumer les arbitres. Le championnat commence sans accroc. Une excellente chose.
La violence recule, le fair-play renait dans nos stades, les joueurs y contribuent pour que cela puisse durer aussi longtemps que possible. Mais attention à l'arbitrage qui pourrait être l'une des principales raisons qui ferait sortir la violence dans nos terrains.
L'un des faits marquants qui a caractérisé le derby kabylo-kabyle, c'est bien le fair-play qui a régné sur le terrain et dans les gradins. Les présidents des deux clubs ont été les principaux constructeurs de cette sportivité. Ils se réjouissent que leurs appels aient eu l'écho attendu auprès des joueurs et supporters. Le match en lui-même pourrait être un exemple en la matière, comme ceux qui viennent de se jouer sur les différents stades du pays. Sur le match, en pleine mise en place tactique, l'entraîneur Dumas poussa ses hommes, après le but surprise encaissé dès la 4', à se réorganiser en défense et éviter surtout de jouer au petit jeu, comme si le déplacement pour les trois points n'en valait pas la chandelle. Benaldjia et ses coéquipiers dont Boukhenchouche, Benkhelifa, Oukaci, se sont livrés sans cesse, à corps meurtri défendant dès les premières minutes qui suivirent le but encaissé à faire imposer leur jeu et éviter une escalade de buts.
Quand on possède de jeunes joueurs aussi talentueux, on peut s'attendre à ce qu'ils subliment l'équipe et qu'ils progressent individuellement à vitesse grand V. Ils étaient sur cette échelle, mais les locaux, plus avertis, groupés en défense, bloquaient toutes tentatives des visiteurs à réduire la marque, si ce n'est cette faute vite commise sur le périmètre des 18, et qui donna l'occasion à ce fameux Benaldjia, de faire croire sa bataille pour envoyer le cuire au fond des filets du gardien du MOB.
Aussitôt, le score équilibré, les entraîneurs en alerte, procédèrent à une autre stratégie plus pointue.
On joue avec une défense très haute et qui ne cherche jamais à aspirer son adversaire. C'est difficile d'être tranchant dans les phases de transition. Un autre joueur s'est fait distinguer tout au long des 15 dernières minutes qu'il a jouées, à savoir Renaï. Sur lequel il y avait penalty non sifflé. Ce dernier a fait une entrée fracassante et a démontré que la JSK dispose de jeunes capables de faire très mal dans un avenir très proche.
Une minute après cette action, à la 84', la JSK a mis un coup d'accélérateur et a continué à presser, cette fois, Renaï. Encore lui qui joue le rôle de passeur à Hamroun. Ce dernier contrôle, à la limite du hors-jeu, et va tranquillement conclure l'action en ajoutant le 2e. Mais c'était compter sans l'intervention d'Aouina et ses assistants qui ont refusé le but. Deux grands clubs, pour un grand jeu de qualité et de haut niveau que le supporter aimerait souvent voir.
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Posté Le : 19/08/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H Hichem
Source : www.lnr-dz.com