Le MNA a besoin de "plus d'unité et de solidarité" pour faire face aux nouveaux défis (UA)

La présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, a plaidé, mercredi soir à Alger, pour "plus d'unité et de solidarité" au sein du Mouvement des Non-alignés (MNA)"pour qu'il puisse faire face aux nouveaux défis qui s'imposent à lui"."Le MNA est une importante organisation, en particulier pour les pays du Sud et africains et bien qu'il a été créé à l'époque de la décolonisation, maintenant nous devons faire face à de nouveaux défis qui requièrent de notre part plus d'unité et de solidarité", a déclaré Mme Zuma à la presse à l'issue de l'audience que lui a accordée le président de la République, Abdelaziz Bouteflika."Aujourd'hui, nous avons de nouveaux problèmes, comme ceux de la pauvreté, et du terrorisme et pour lutter contre ces fléaux nous avons besoin de plus de solidarité et d'unité au sein du mouvement".La présidente de la Commission de l'UA a estimé que le moment était venu pour le MNA "de renforcer sa position pour dire qu'il n'y a rien qui puisse nous diviser, que ce soit la race, la couleur ou la religion". "Il faut faire en sorte que nous puissions renforcer notre unité et notre solidarité et que cette diversité ne soit pas notre faiblesse mais notre force", a-t-elle recommandé.Pour Mme Zuma, il est nécessaire que les pays non-alignés "prennent leur destin en main et s'approprient leurs propres richesses, pour assurer une vie meilleure à leurs populations".Par ailleurs, Mme Zuma a indiqué avoir eu une "longue discussion" avec le président Bouteflika "qui connaît parfaitement l'organisation panafricaine depuis l'époque où il était ministre des Affaires étrangères". "Nous avons discuté de toute une série de questions et je dois dire toute ma satisfaction d'avoir obtenu des conseils sages et avisés de la part du président Bouteflika", a-t-elle ajouté.La présidente de la Commission de l'UA a indiqué avoir évoqué aussi avec le chef de l'Etat "la façon d'aborder ou de traiter les questions qui seront posées au prochain sommet (de l'UA) et les questions relatives au partenariat entre l'Afrique et d'autres pays, notamment les Etats-Unis".