Le ministre reconnaît la médiocrité de certains programmes

Le ministre de la Communication affirme que l'Arav «tente» de jouer son rôle en fonction de la réalité des choses à la lumière de l'existence des chaînes de télévision privées, de droit étranger, activant en Algérie.Djamel Kaouane, qui s'exprimait, jeudi dernier, dans le cadre d'une séance de questions orales à l'APN (Assemblée populaire nationale), a tenu à préciser que ces chaînes cumulent une «jeune expérience» et sont de «droit étranger». Un statut dont tient compte l'Arav, selon le ministre, affirmant que l'Arav «tente de jouer son rôle en fonction de la réalité de ces chaînes». Des chaînes off-shores dont Kaouane reconnaîtra, par ailleurs, la «médiocrité de certains programmes», non sans mettre en lumière d'autres programmes qui, selon lui, «méritent d'être salués». Pour le ministre de la Communication, «affirmer que tout le contenu de leurs programmes était mauvais est un jugement sévère au vu de leur jeune expérience audiovisuelle». Car, estime-t-il, «tout travail humain étant perfectible, d'où la nécessité de rechercher les causes entravant la réalisation du bond qualitatif auquel nous aspirons pour hisser notre pays au rang des producteurs de la matière médiatique dans un monde en mutations accélérées en raison de la révolution numérique».
Kaouane mettra le doigt sur un déficit majeur qui entrave considérablement l'action des médias, citant «les établissements de production qui manquent d'éléments qui leur permettent de répondre à tous les besoins des médias nationaux et, partant, satisfaire les goûts de toutes les composantes de la société». D'où, selon lui, la patience, soit «le temps qu'il faut, la disponibilité des ressources humaines qualifiées, ainsi que le financement qui est, souvent, un facteur déterminant».
M. K.