Le ministre rassure Nos hadjis hébergés près des Lieux Saints

Ils sont 35.900 hadjis algériens qui accompliront, cette année, le pèlerinage à La Mecque.4.000 et 6.000 d'entre eux, sont pris en charge respectivement par des agences de voyages privées (au nombre de 16) et publiques (Altour et Onat).Pour Bouabdallah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses «tout est prêt». Il ne reste que la désignation du personnel qui accompagnera nos pèlerins (accompagnateurs, médecins, infirmiers, personnel d'accueil, etc.) Le ministre des Affaires religieuses a expliqué, hier, lors d'une conférence de presse au siège du ministère, les critères de choix par son département des 16 agences privées pour l'organisation du pèlerinage. Il a rappelé que sur les 115 agences ayant postulé, 90 d'entre elles ont retiré le cahier des charges, et au bout du compte, ce sont 16 agences qui ont été retenues sur la base de critères établis au préalable pour leur sélection. Il s'agit du critère d'expérience de l'agence dans ce genre de voyages (Omra ou Hadj), de s'assurer si les travailleurs de l'agence sont déclarés à la sécurité sociale... L'année prochaine, une nouveauté sera introduite en l'occurrence la répartition «égale» des places pour les agences retenues, et de ne pas favoriser, ainsi, les habitants d'une commune ou d'une daïra ou encore d'une wilaya. Le ministre a expliqué que les 16 agences retenues, réparties à travers les 4 régions du pays (Centre, Est, Ouest et Sud) peuvent organiser à leur tour un tirage au sort si elles voient que la demande dépasse l'offre. Chacune des 16 agences aura à prendre en charge 250 hadjis soit un total de 4.000. Ces agences seront reconduites en fonction de leurs prestations. L'hébergement des hadjis dans les Lieux Saints, sera choisi en fonction des départs par avion, en ce sens que chaque numéro de vol d'avion correspondra à un numéro de résidence ou hôtel. «Nous avons opté pour cette méthode, dira le ministre, pour qu'il n'y ait pas de mécontents. Et je peux assurer nos concitoyens qu'ils ne seront pas hébergés dans des résidences éloignées de plus de 750 m des Lieux Saints. Il indiquera en outre, qu'en dépit des augmentations des prix du loyer, des transports dans le pays d'accueil et du prix du voyage, les hadjis n'ont pas à payer de frais supplémentaires. La Banque d'Algérie supportera ces augmentations, a t-il dit. Le ministre donnera, enfin, des orientations particulièrement en ce qui concerne des hadjis gravement malades (cas de dialysés par exemple) «qui créent de véritables problèmes». Pour le reste, surtout les malades chroniques «ils doivent se munir de tous les médicaments dont ils ont besoin au cours du pèlerinage.»