Le ministre nigérien de la Communication et des Nouvelles technologies de
l'information, Slivola Bouchy,
a effectué hier une visite à Oran où il s'est rendu au centre du réseau multiservice
(RMS) et à l'institut des télécommunications Abdelhafid
Boussouf.
Accompagné du président de l'APW, M. Bouchy a eu droit à un
exposé exhaustif de la part d'un cadre d'Algérie Télécom autour du
fonctionnement du centre du RMS et notamment avec l'introduction du système
MSAN, en cours d'installation, permettant une meilleure qualité des services
aussi bien pour la téléphonie fixe que pour l'ADSL en
attendant l'arrivée de la télévision numérique. Le présentateur a mis l'accent
sur les avantages que procure cette nouvelle technologie, notamment dans le
domaine du coût des investissements ainsi que la réduction des risques de
perturbations dans les différents réseaux. L'hôte algérien a eu également à
s'entretenir à travers l'image avec un représentant de l'entreprise à Chlef qui sera une autre escale de cette visite. A
l'institut des télécommunications, le ministre nigérien a suivi avec un grand
intérêt la présentation de cet établissement qui a formé, depuis son ouverture
au début des années 70, quelque 60 diplômés dont 30 ingénieurs d'Etat, pour le
compte du Niger et dont plusieurs d'entre eux occupent aujourd'hui de hautes
fonctions. A l'heure actuelle, 6 étudiants nigériens suivent leur formation au
niveau de cet institut pour l'obtention de diplôme d'ingénieur. Dans sa réponse
au directeur de l'institut qui a présenté son établissement, le ministre
nigérien s'est félicité de la qualité de la formation dont ont bénéficié tous
les cadres de son pays qui ont transité par l'institut en estimant que la
renommée de cet établissement sur le plan continental est une réalité et qu'en
tant que pays frontalier, le Niger tire beaucoup d'avantages de cet
établissement ainsi que de l'expérience algérienne dans le domaine des TIC. Il
a révélé que son pays ambitionne d'ouvrir une école spécialisée dans ce domaine,
un projet qui a été favorablement accueilli par le directeur de l'institut qui
a proposé de mettre en service à la partie nigérienne de toute l'expérience
accumulée dans le domaine de la formation. Au total, 15 pays africains assurent
des bourses d'études pour leurs étudiants pour une durée de 5 années, alors que
pour ceux provenant des pays non francophones, il leur est exigé une année
d'apprentissage de la langue française dans un établissement basé à Blida.
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Posté Le : 19/12/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com