Algérie

Le ministre, le planton et la maison du bonheur !



Pourquoi cette «chape pessimistique» qui pèse d'un poids pharaonique sur tout le pays ' Réponse «en live» d'un Algérien adepte du Vivre ailleurs, même s'il n'est pas meilleur que le Vivre ici : «Moi, je vis la mort depuis ma naissance ; aussi vrai que d'autres meurent aussi d'avoir trop longtemps vécu». Cette semaine encore, un tabloïd rapportait, avec un sérieux affligeant, que «Covid-19 ou pas, les Algériens trouveront toujours un moyen de s'euthanasier, par pelletées entières, parce qu'ils souffrent de stress post-traumatique, lié à leur moral trop fragile !».Comme quoi, la vie est tout ce qui nous reste lorsque la mort, traîtresse et faucheuse par vocation, paraît comme le chemin le plus court vers une vie meilleure, même s'il faut la chercher ailleurs ! Comme quoi encore, l'Algérie qui reprend son souffle coupé, - après deux décennies de navigation aux « repères naturels » -, pour se rendre compte que son pays est Libre depuis 60 ans déjà, se voit comme un potache auquel tout le monde a envie de distribuer de bons, mais aussi de mauvais points. Le plus mauvais point vient assurément de l'argent, même s'il n'est pas bon de parler d'argent, parce que ça énerve ceux qui n'en ont pas. Sinon, comment expliquer que des « voix de ténor » au sein du gouvernement, probablement le plus « résistant » de l'Algérie indépendante, font « la chose et son contraire », au point que cela fait un peu désordre dans un pays, où même les mots ne semblent pas signifier la même chose pour tout le monde ' En plein mois de toutes les agapes, la chute du prix du pétrole, un « mauvais coup » que l'on sentait venir depuis longtemps, semble avoir, (encore une fois !), convaincu nos dirigeants à serrer la ceinture de plusieurs crans, en prévision des mauvais jours à venir. Une « leçon » apprise par c?ur par tous, mais dont personne ne se souvient plus, comme quoi, celui qui nous vient « d'Ailleurs » n'est pas des nôtres ! Ceci pour la partie vide du verre. Pour la moitié pleine du verre, par une sorte de « tare atavique », l'on se souvient encore de ce ministre, (aujourd'hui disparu), sous Boumediene qui avait proféré à la face de l'Homme du 19 juin 1965 « qu'il valait mieux travailler comme planton à Stockholm plutôt que ministre en Algérie, un pays où la raison du plus fort est toujours la meilleure » s'était-il plaint en haut lieu. L'histoire dira qu'au lieu de dégainer à la figure de son ministre, contrarié par plus fort que lui, le moustachu aura cette réponse à comprendre comme elle vient : « Eh bien, puisque c'est comme ça, n'oubliez pas de me réserver une place avec vous M. le Ministre !». Rien que ça !Aussi vrai que si l'on bâtissait la maison du bonheur, la plus grande pièce serait la salle d'attente !


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