Le ministre italien du Développement économique, M. Pierluigi Bersani se rendra, aujourd’hui, à Alger pour une visite officielle de deux jours. Le ministre italien va rencontrer des membres du gouvernement, notamment les ministres des Finances, de l’Energie et des Mines, des Participations et de la Promotion des investissements, de la PME/PMI et des Travaux publics pour discuter des possibilités de renforcement de la coopération entre les deux pays. Cette volonté politique est bien partagée entre les deux parties qui ont déjà fait du chemin dans ce domaine, même durant les années difficiles du terrorisme qu’a vécues l’Algérie. Cette visite sera, donc, une autre occasion qui va permettre aux relations économiques des deux pays de passer à une étape supérieure avec une option de développement durable, comme cela a été, à plusieurs reprises, confirmé par les hauts responsables italiens pour qui l’Algérie est un partenaire économique incontournable. S’agissant du volume des exportations de l’Algérie vers l’Italie qui a connu, en 2005, une augmentation de 31,31% par rapport à 2004 et celui des importations, qui a atteint les 351 millions de dollars, au premier trimestre 2006, l’Algérie est considérée comme un pays privilégié dans la région méditerranéenne. De l’autre côté, l’Italie reste le 2e client de l’Algérie après les Etats-Unis, et le deuxième fournisseur après la France. S’exprimant, lors de la dernière Foire internationale, organisée à Alger, l’ambassadeur italien a déclaré que «les relations algéro-italiennes restent au beau fixe et sont synonymes d’une coopération exemplaire qui n’a pas faibli même au plus fort des années difficiles traversées par l’Algérie». Etant l’un des promoteurs du processus de Barcelone, l’Italie n’a eu de cesse, a affirmé l’ambassadeur, de concrétiser à plusieurs reprises le traité d’amitié signé en 2004 avec l’Algérie. Un processus, a-t-il souligné qui constitue un outil très important pour renforcer la dimension méditerranéenne de l’Union européenne et développer les relations économiques entre les deux rives de la Méditerranée. En matière d’investissement, l’Italie a réalisé jusque-là de grands projets en Algérie et serait intéressée par la reprise des entreprises publiques proposées à la privatisation sachant que pour les investissements directs, il occupe toujours la cinquième place avec un montant de 11 millions d’euros et 1.000 emplois créés. Ceci en plus de la reconversion d’une partie de la dette algérienne en deux importants projets dans le domaine de l’environnement, de la formation et de la coopération importante dans le domaine des hydrocarbures à travers les nombreux contrats signés avec le groupe ENI.
Posté Le : 09/10/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : B.Mokhtaria
Source : www.quotidien-oran.com