Le ministre insiste sur la protection contre les inondations Hocine Necib à Biskra

La prise en charge de la population de la wilaya de Biskra en alimentation en eau potable et en matière d'irrigation des terres agricoles est, certes, satisfaisante, mais elle peut s'améliorer davantage à la faveur des programmes lancés au titre de ce quinquennat. Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, l'a affirmé, hier, lors d'une visite de travail dans cette wilaya. Une tournée qui l'a mené au barrage Fontaine des Gazelles, distant de 35 km de la ville de Biskra, et qui irrigue des champs de blé et dix millions d'arbres fruitiers, et à celui de Foum el Guerza. A Biskra, la superficie agricole utile est de l'ordre de 185.000 ha dont 105.000 sont irrigués. Cette surface atteindra 128.000 ha en 2014 grâce au programme de développement en cours. Les ressources en eau de la wilaya sont souterraines et superficielles. La mise en service de 13 forages réalisés dans les différents programmes et l'achèvement des travaux de 8 forages en 2013 permettront à Biskra de mobiliser davantage de ressources. Cette situation sera améliorée dès l'achèvement du programme de développement en cours dont le montant s'élève à trois milliards DA. Il concerne la rénovation et l'extension des réseaux d'AEP de plusieurs communes ainsi que la réalisation de nouveaux ouvrages de stockage. Selon M. Necib, les communes de Biskra sont desservies quotidiennement sur des plages horaires allant de 8 à 12 heures. En matière d'assainissement, quatre stations d'épuration sont en cours de réalisation. Pour le ministre, l'assainissement des eaux usées est un impératif pour la préservation de la santé publique. Il se réjouit de la diminution des maladies à transmission hydrique. Autre problème : les inondations. M. Necib a insisté sur la protection de la population contre ce phénomène grâce à l'extension du canal périphérique de la ville. Les principales actions à prendre en charge à court terme concernent la protection contre les inondations de plusieurs centres urbains, la résorption des points noirs des réseaux d'assainissement ainsi que la réalisation de systèmes dépuration par lagunage. L'ensemblede de ces actions nécessitera près de 150 milliards de centimes.