Algérie

Le ministre hausse le ton



Le ministre hausse le ton
Le ministre de la santé, Abdelmalek Boudiaf, a réagi fermement contre l'orientation des malades aux cliniques privées. Il prévoit des sanctions contre les gestionnaires et les praticiens de santé si des plaintes de citoyens se répèteraient.Le ministre de la santé, Abdelmalek Boudiaf, a réagi fermement contre l'orientation des malades aux cliniques privées. Il prévoit des sanctions contre les gestionnaires et les praticiens de santé si des plaintes de citoyens se répèteraient.Le ministre a haussé le ton à l'endroit de certains praticiens de la santé publique qui orientent délibérément les patients vers des cliniques privées soit pour des soins, analyses médicales ou interventions chirurgicales. Cette pratique qui tend à se généraliser est l'oeuvre de certains praticiens qui exercent en même temps dans le secteur public et privé et arrivent à obtenir des rendez-vous pour les malades désabusés par l'absence ou manque de soins dans les hôpitaux publics.Mais le premier responsable du secteur de la santé ne l'entend pas de cette oreille en donnant des instructions fermes aux praticiens et mêmes aux gestionnaires d'éviter cette solution. « Il n'est pas autorisé d'orienter les citoyens vers le privé pour faire des analyses ou avoir des médicaments. Si le patient a choisi l'hôpital public pour se soigner, ce n'est pas à l'agent ou au responsable ou praticien de l'orienter vers les cliniques privées » a-t-il déclaré. Une telle situation si elle venait à se répéter, avertit le ministre, une inspection diligentée et des mesures strictes seront prises.Les gestionnaires publics ont été mis devant les faits sur la base de plaintes de certains malades surtout ceux qui présentent de lourdes pathologies à s'orienter obligatoirement vers les cliniques privées. C'est une sorte de chantage quand on sait que les coûts sont faramineux en termes de prises en charge des malades ou pour des interventions chirurgicales. Il faut savoir qu'il existe actuellement 470 cliniques privées et 254 sont en cours de chantier sans compter l'existence d'une centaine d'hôpitaux de jour.Le ministère de la Santé qui garde à l'oeil certains établissements privés veut que le malade opère un choix entre le public et le privé et non par des pratiques où les praticiens tentent de le soudoyer. Le ministre de la Santé veut que tous les hôpitaux aient leurs laboratoires d'analyses et leurs quotas de médicaments et a invité les gestionnaires de ces établissements à lui signaler tout manque ou indisponibilité de soins ou de médicaments. Abdelmalek Boudiaf a instruit également les gestionnaires à orienter les malades d'un hôpital public à un autre pour faire dans la complémentarité des soins.Une politique qui permettra selon le ministre une prise en charge efficace des patients. Aujourd'hui, il y a lieu de signaler que les services des hôpitaux publics comptent plus de 1012 lits pour la réanimation et la chirurgie. Les nouveaux pôles de santé qui vont être inaugurés d'ici peu vont permettre de prendre en charge la plupart des malades chroniques à l'horizon 2015-2017 en plus de la rénovation des 31 hôpitaux à l'échelle nationale et la dotation en nouveaux équipements pour ces derniers.Le ministre a haussé le ton à l'endroit de certains praticiens de la santé publique qui orientent délibérément les patients vers des cliniques privées soit pour des soins, analyses médicales ou interventions chirurgicales. Cette pratique qui tend à se généraliser est l'oeuvre de certains praticiens qui exercent en même temps dans le secteur public et privé et arrivent à obtenir des rendez-vous pour les malades désabusés par l'absence ou manque de soins dans les hôpitaux publics.Mais le premier responsable du secteur de la santé ne l'entend pas de cette oreille en donnant des instructions fermes aux praticiens et mêmes aux gestionnaires d'éviter cette solution. « Il n'est pas autorisé d'orienter les citoyens vers le privé pour faire des analyses ou avoir des médicaments. Si le patient a choisi l'hôpital public pour se soigner, ce n'est pas à l'agent ou au responsable ou praticien de l'orienter vers les cliniques privées » a-t-il déclaré. Une telle situation si elle venait à se répéter, avertit le ministre, une inspection diligentée et des mesures strictes seront prises.Les gestionnaires publics ont été mis devant les faits sur la base de plaintes de certains malades surtout ceux qui présentent de lourdes pathologies à s'orienter obligatoirement vers les cliniques privées. C'est une sorte de chantage quand on sait que les coûts sont faramineux en termes de prises en charge des malades ou pour des interventions chirurgicales. Il faut savoir qu'il existe actuellement 470 cliniques privées et 254 sont en cours de chantier sans compter l'existence d'une centaine d'hôpitaux de jour.Le ministère de la Santé qui garde à l'oeil certains établissements privés veut que le malade opère un choix entre le public et le privé et non par des pratiques où les praticiens tentent de le soudoyer. Le ministre de la Santé veut que tous les hôpitaux aient leurs laboratoires d'analyses et leurs quotas de médicaments et a invité les gestionnaires de ces établissements à lui signaler tout manque ou indisponibilité de soins ou de médicaments. Abdelmalek Boudiaf a instruit également les gestionnaires à orienter les malades d'un hôpital public à un autre pour faire dans la complémentarité des soins.Une politique qui permettra selon le ministre une prise en charge efficace des patients. Aujourd'hui, il y a lieu de signaler que les services des hôpitaux publics comptent plus de 1012 lits pour la réanimation et la chirurgie. Les nouveaux pôles de santé qui vont être inaugurés d'ici peu vont permettre de prendre en charge la plupart des malades chroniques à l'horizon 2015-2017 en plus de la rénovation des 31 hôpitaux à l'échelle nationale et la dotation en nouveaux équipements pour ces derniers.




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