Algérie

Le ministre français de la Défense la veut sans Assad TRANSITION EN SYRIE



Le ministre français de la Défense la veut sans Assad TRANSITION EN SYRIE
Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a prôné hier à Abou Dhabi une action en Syrie meurtrie par la guerre, pour favoriser une transition sans le président Bachar al-Assad. «Face au prix énorme que le peuple syrien a déjà payé (...), il est plus que jamais urgent d'agir pour dépasser les divisions en faveur d'une transition politique», a déclaré M. Le Drian devant les participants à une conférence sur la défense dans le Golfe à Abou Dhabi. Le changement en Syrie, où environ 60.000 personnes ont péri en près de deux ans de conflit selon l'ONU, devrait être «une transition où le président Assad n'aura pas sa place», a-t-il ajouté. «Une tragédie, un drame se déroulent sous nos yeux à cause de l'acharnement d'un homme et d'un clan, accrochés au pouvoir en multipliant les exactions et les massacres quotidiens». Vendredi, la Coalition de l'opposition syrienne a réaffirmé que tout dialogue en vue d'une solution doit exclure M.Assad et les piliers de son régime, après la proposition de son chef, Ahmed Moaz al-Khatib, d'entamer des négociations avec des représentants du régime «sans sang sur les mains». S'agissant de l'Iran, M.Le Drian a indiqué que l'évolution du programme nucléaire de ce pays «ne fait que renforcer notre inquiétude alors que la perspective de l'acquisition par l'Iran de l'arme nucléaire est plus que jamais inacceptable». «Notre responsabilité est de faire échec» à la prolifération nucléaire, a-t-il ajouté, soulignant que la France était «en faveur de l'approche qui combine la fermeté nécessaire et l'ouverture à un dialogue sérieux». L'application des sanctions internationales mises en place contre l'Iran «me semblent le moyen d'amener l'Iran à négocier sérieusement», selon lui. La communauté internationale soupçonne l'Iran, qui dément vouloir se doter de l'arme atomique sous le couvert de son programme civil. L'ONU et les Occidentaux ont imposé à l'Iran une série de sanctions économiques notamment pétrolières et bancaires. L'Iran exige un allègement de ces sanctions en échange d'une réduction de son activité d'enrichissement d'uranium. Une demande rejetée par le groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et Allemagne) qui doit reprendre les négociations avec Téhéran le 26 février à Almaty au Kazakhstan.


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