Algérie

Le ministre des Travaux publics menace de sévir



Le ministre des Travaux publics menace de sévir
Le commis de l'Etat a mis en garde les acteurs en charge de ce projet pour respecter les délais de réalisation.Le ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi, a effectué avant- hier, vendredi, une visite de travail et d'inspection pour son secteur dans la wilaya de Annaba. Une visite qui intervient dans le cadre du suivi des projets du secteur des travaux publics.Dans son périple, visitant le chantier de l'autoroute Est-Ouest, reliant Annaba-Guelma et El Tarf, au tronçon de Dréan, long de 87 km, à l'arrêt depuis deux ans, le commis de l'Etat a sommé l'entreprise japonaise Coojal, voire même menacée de résiliation du contrat, dans une semaine si les travaux ne reprennent pas.Notons qu'une première mise en demeure a été adressée à l'entreprise en charge de ce projet. Une mesure qui sera suivie d'une autre, avant que le département de Kadi ne passe à exécution: «Si dans une semaine, le chantier ne redémarrera pas et si les travaux ne reprennent, nous serons dans l'obligation de résilier le contrat», a menacé le ministre. Selon certains employés apostrophés sur place, le déficit en main-d'oeuvre serait la principale raison du retard.De leur côté, les responsables de l'entreprise Coojal ont déclaré avoir renforcé les moyens humains et matériels pour booster la cadence de la réalisation et redynamiser le chantier. Autre retard dans la réalisation constaté par Abdelkader Kadi, ministre des Travaux publics, celui du pont "Y". Un projet loin de tout ce qui a trait à un ouvrage d'art. Lancée en 2012, la réalisation de ce projet, attribuée à une entreprise espagnole, affiche lui aussi un retard considérable. Une situation qui a amené Abdelkader Kadi à affirmer que «l'accélération du rythme des projets en chantier et le respect des délais de réalisation sont des impératifs que l'on ne négocie pas».Les mouvements de protestation engagés par les travailleurs d'Altro qui avaient demandé la satisfaction de leurs doléances, sont à l'origine du retard, selon les responsables de l'entreprise.Dans ce sillage, le commis de l'Etat, outre d'avoir mis en garde les acteurs en charge de ce projet, à défaut de respecter les délais de réalisation a laissé entendre qu'une éventuelle mise en demeure ne serait pas écartée. Il a, en outre, promis de prendre en charge les revendications des travailleurs ultérieurement.Rappelant à ces derniers que «l'impératif est de livrer le pont dans les délais avec une réalisation répondant aux normes internationales», a ordonné Abdelmalek Kadi. Même constat et même désolation pour le ministre des Travaux publics lors de son inspection du projet de la nouvelle aérogare de Annaba en cours de réalisation.Lancé en 2006, par une entreprise égyptienne, le projet affiche retard après retard à chaque fois qu'un nouveau ministre est nommé à la tête du ministère des Travaux publics.Les visites s'enchaînent et s'acheminent vers des ultimatums fixés à cette entreprise pour les délais de réalisation et à chaque fois, interviennent de nouveaux avenants. Sauf que le manque de sérieux de l'entreprise en charge de la réalisation de cette aérogare, le manque de suivi ainsi que l'indifférence des responsables de la wilaya de Annaba, semblent favoriser le retard dans la réalisation et par conséquence, le non-respect des délais de livraison. Sur ce dernier point, il convient de rappeler que cette structure aérienne, était censée être opérationnelle en 2009.Une réalité qui déplaît au chargé du département des travaux publics qui a estimé que «tous les grands projets structurants enregistrent des problèmes au cours de leur réalisation», a-t-il souligné.




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