L'Etat dépense annuellement 1 milliard de dollars pour la construction et la rénovation des infrastructures sportives et de jeunesse a indiqué le ministre algérien des sports, Mohamed Tahmi. Aucune association ne sera financée par l'Etat si ses comptes ne sont pas contrôlés, a-t-il averti.
Un milliard de dollars par an . « C'est un effort considérable. Le défi aujourd'hui est de faire fonctionner tout ce qui a été réalisé en assurant les postes budgétaires, la formation et l'encadrement nécessaires. Nous avons des instituts de formation de cadres sportifs et de jeunesse. Il faut renforcer ce dispositif. Pour l'année 2014, nous espérons ouvrir environs 5000 postes au niveau de notre secteur», a annoncé Mohamed Tahmi, ministre de la Jeunesse et des sports, sur les ondes de la chaîne III de la radio algérienne. Il a évoqué son intention d'assainir le mouvement associatif. «Une association ne peut activer que si elle a un bilan d'activité, un bilan financier. Et donc, le financement de l'Etat ne peut se faire qu'à travers ce contrôle. Nous demandons les documents nécessaires avant d'accorder les subventions. Dans le futur, nous ne travaillerons qu'avec les gens qui activent réellement sur le terrain. Aucune association ne sera financée par l'Etat si ses biens et comptes ne seront pas contrôlés », a-t-il déclaré. Le ministre a indiqué que le budget centralisé de fonctionnement, associations incluses, est de l'ordre de 300 millions d'euros par an. « Pour les fédérations, le financement annuel direct de l'Etat peut aller de 7 milliards de centimes à 14 milliards. Tous les clubs, même les professionnels d'entre eux, sont soutenus par l'Etat. Deux milliards et demi de centimes par club et par an. L'Etat prend en charge aussi les frais de transport et d'hébergement des athlètes ainsi que l'encadrement technique mis à la disposition de ces clubs », a-t-il souligné. L'Etat donnera, selon lui, à chaque club 24 milliards de centimes pour construire des centres d'entraînement. Un crédit à taux bonifié de l'ordre de 10 milliards de centimes sera accordé à chaque club intéressé par l'investissement dans une infrastructure sportive. Le ministre a indiqué qu'au-delà d'une période transitoire de huit ans, les clubs professionnels, « qui sont des entreprises commerciales », ne pourront plus prétendre à une aide financière de l'Etat. D'après lui, la nouvelle loi sportive, qui sera bientôt examinée au Parlement, mettra de l'ordre dans le financement des associations et des fédérations. « On sent qu'il y ait une adhésion totale à cette loi, censée combler en vide en matière de gestion et de lutte contre la corruption, le dopage et la violence », a-t-il noté.
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Posté Le : 24/04/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ismain
Source : www.reflexiondz.net