Algérie

Le ministre des Ressources en eau au secours de la nappe de Birrine



Birrine est le nom d'une ville hétéroclite habitée par les Mouidate, les Jouaber, les Ouled Sidi Naïl, les Ouled Rahmen Cherragas, les Ouled Sidi M'Hamed Ben Alia et les beaux-parents de H'mida El Ayachi.C'est le chef lieu de daïra d'une zone aquifère importante estimée à plus de 50 millions de mètres cubes d'eau en renouvellement constant. C'est l'équivalent de 50 retenues collinaires ou petits barrages de un million de mètres cubes chacun. Lors de la visite du ministre des Ressources en eau, qui reste la seule visite positive. Au point visité à la sortie Est de la ville de Birrine c'était le rejet des eaux usées qui empeste la vie des habitants de cette zone. On se rappelle du visage de M. Necib qui était terne lorsqu'il découvre la catastrophe causée par les eaux souillées rejetées par les Berrinois. Il ne savait pas quoi dire aux habitants ruraux qui subissent les aléas de ce rejet. Il avait tout simplement dit : «Je n'ai rien à dire sauf que je vous promets de prendre en charge ce problème.» En moins d'une quinzaine de jours, le problème, selon des sources sûres du ministère des Ressources en eau, trouve une première solution. La seconde solution est radicale. Elle réside en la réalisation d'une station d'épuration. Elle doit être inscrite au budget et bénéficier d'une enveloppe financière conséquente pour qu'elle le soit. Tout comme les trois autres stations d'épuration prévues à Messaâd, à Hassi Bahbah et à Aïn Ouassara. Birrine doit être privilégiée pour la simple et importante raison. Celle de l'existence de la fameuse nappe d'eau qui risque d'être polluée. Les populations des trois wilayas (Médéa, Djelfa et nord ouest de M'sila) qui sont alimentées à partir de cette nappe n'auront plus rien à boire. Les exploitations agricoles périront à leur tour. La démarche est considérée comme noble. Il paraît que le ministre en sus du dégel des enveloppes financières, il vient d'obtenir l'accord pour limiter les dégâts en attendant l'inscription des projets des STEP. Les études étant réalisées, les sites choisis. Il ne reste que l'instance centrale soit salvatrice pour que les budgets soient débloqués. Pour l'instant, le ministre des Ressources en eau semble tenir parole. La population n'a pas de doute sur sa probité. D'ailleurs, à chaque apparition, il réinstaure la confiance au sein du peuple. Pour la culture générale, le sens étymologique du mot désignant Birrine : c'est un mot d'origine arabe qui veut dire deux puits. C'était une aire de stationnement des éleveurs transhumants. L'attrait pour les Jouaber et les Mouidate et les Ouled si Ahmed était et reste l'existence de l'eau. Même aujourd'hui, les escrocs se font passer pour des investisseurs pour profiter de périmètres agricoles créés à cet effet par les walis. Les mauvaises langues disent beaucoup de mal de ceux qui décident à céder les terres arche aux pilleurs de banques. Si non comment expliquer la non entrée en production de terres attribuées. Aujourd'hui, certaines de ces terres n'appartiennent plus aux arouches mais aux banques qui les ont acceptées en hypothèque. Les bénéficiaires sont repartis avec des pactoles importants. Les terres restent en jachère.


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