Le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière Djamel Ould Abbes a salué jeudi à Alger le rôle du corps paramédical avant et après l'indépendance.
Le nombre d'agents paramédicaux qui était de 880 au lendemain de l'indépendance a dépassé 100.000 ces dernières années, a affirmé le ministre de la santé lors de la journée d'étude sur l'enrichissement de la nouvelle loi sur la santé organisée par le syndicat algérien du paramédical (SAP) au cours de laquelle un hommage sera rendu aux anciens moudjahidine appartenant à ce corps à l'occasion de la célébration du 50éme anniversaire de l'indépendance nationale.
L'Algérie disposait, durant la même période, de 470 places pédagogiques en matière de formation destinée aux paramédicaux au niveau de 7 établissements situés dans 3 wilayas (Alger, Setif et Oran), a précisé le ministre.
Pour le premier responsable du secteur, l'encadrement paramédical à connu, à cette époque, "de grandes insuffisances", soulignant l'existence de 4 spécialités et 7 sections de formation d'infirmières.
Au cours des cinq décennies qui ont suivi l'indépendance, l'Algérie, a-t-il ajouté, a déployé des efforts colossaux en matière de formation paramédicale qui compte plus de 100.000 agents dont 8466 sages-femmes, 3654 anesthésistes réanimateurs, 80645 agents paramédicaux et 15962 aides-soignants.
Les acquis réalisés par ce secteur traduisent l'intérêt que l'Etat accorde à ce corps qualifié par M. Ould Abbes de "pierre angulaire" du secteur de la santé dans la prise en charge du malade et l'assistance du corps médical dans ses missions.
Quant aux établissements de formation, le ministre en a dénombré 35 répartis dans 32 wilayas aux côtés d'instituts nationaux de formation supérieure et d'autres établissements spécialisés totalisant 3308 places pédagogiques.
A ces chiffres, a indiqué le ministre, s'ajoutent 3935 agents formés dans les écoles relevant du secteur privé et 1000 agents encore en formation.
Le secrétaire général du SAP Lounes Ghachi a, de son côté, salué les efforts déployés par l'Etat dans le sens de la réhabilitation de ce secteur notamment le statut particulier de la profession et la formation.
M. Ghachi a déclaré, à cette occasion, avoir choisi la célébration du cinquantenaire sous le slogan : "pour ne pas oublier", rappelant que le secteur paramédical est né dans le maquis durant la révolution et mène actuellement avec fierté les différentes phases de développement "par amour de la patrie et au service du malade".
Les travailleurs de ce secteur qui ont participé à la guerre de libération ont été honorés à cette occasion.
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Posté Le : 28/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz