Après avoir fustigé des médecins, l'ex-ministre de la Solidarité nationale se targuera des actions menées par son département depuis son arrivée quant à la prise en charge de cette catégorie de malades.
Saisissant l'opportunité de la visite de travail effectuée avant-hier dans la wilaya de Bouira, le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould-Abbès, a tenu à répondre aux médecins qui accusent les pouvoirs publics du manque, voire d'absence de prise en charge des cancéreux. D'ailleurs, lors du point de presse animé à l'issue de sa visite, les représentants de la presse locale ont insisté sur cette question qui polarise toujours la scène médiatique nationale. Se prêtant aux jeux de questions/réponses, le ministre ne manquera pas de fustiger ceux qui décrient la politique qu'il a mise en place depuis son arrivée au département. 'Le cancer n'est pas un fonds de commerce. Ces gens sont en train d'instrumentaliser la détresse des gens et le malheur des familles des cancéreux à des fins inavouées', fulmine-t-il.
Poursuivant son plaidoyer, l'ex-ministre de la Solidarité nationale se targue alors des actions menées depuis son arrivée quant à la prise en charge de cette catégorie de malades. 'Un plan anticancéreux a été mis en place par le département, et ce, en concertation avec les spécialistes du cancer.' Ce plan vise, insiste-t-il, à garantir la santé du citoyen avant d'être atteint. 'Nous sommes le premier pays dans le monde qui compte 14 centres de diagnostic précoce (imagerie médicale) jusqu'au traitement palliatif et l'accompagnement psychologique du malade. Affûtant ses arguments pour mettre en avant les bonnes actions menées par son département, Ould-Abbès n'hésitera pas encore à rappeler : 'Avant, il n'y avait qu'un seul centre. Nous avons sept centres avec
13 machines qui pourront assurer une meilleure prise en charge du malade alors qu'auparavant les rendez-vous étaient fixés après dix mois d'attente.'
En tentant de répondre au professeur Bouzid sans le nommer, il dira : 'Au CPMC, pas moins de 100 malades sont pris en charge quotidiennement.' Plus loin, le ministre a mis l'accent sur la gratuité de la santé en Algérie 'alors que dans d'autre pays, la facture des soins est égale à un salaire de 40 années d'un travailleur moyen'. En outre, il a profité de cette tribune pour apporter un démenti formel quant à la fermeture du CPMC. M. Ould-Abbès dira en substance : 'Je me suis déplacé moi-même illico presto et j'ai constaté que le centre travaillait normalement.' Evidemment, il reviendra sur les salaires des médecins, en rendant publics les rappels dont ont bénéficié des médecins chefs dernièrement. 'Un médecin chef algérien est payé plus que son homologue français. Ces médecins ont eu d'ailleurs des rappels allant jusqu'à 140 millions de centimes. Le salaire du médecin spécialiste atteint les 17 millions. Les réformes ont touché les 43 corps que compte le secteur.'
La question du service civil des médecins a été également remise sur le tapis. Avec un ton catégorique, le représentant du gouvernement insistera : 'Le service civil reste en vigueur. D'autant que ces médecins perçoivent un salaire décent.' Pour le manque de spécialistes dans certaines disciplines, le ministre reconnaîtra leur nombre insuffisant. 'Il y a un besoin national. Nous avons passé dernièrement une convention avec la Chine et Cuba pour nous assister en gynécologie notamment.' Notons, enfin, que lors de sa visite à Bouira, le ministre a inauguré plusieurs structures sanitaires : centre d'hémodialyse et urgences médicales à Lakhdaria, salle de polyclinique à Ath Mansour et Bechloul permettant une meilleure couverture sanitaire de la population.
A. D.
tarek 01-11-2011 14:07
le rédicule 01-11-2011 13:47
nano 01-11-2011 12:43
zyriabe 01-11-2011 12:11
walid 01-11-2011 10:55
salim2011 01-11-2011 03:47
ladcoqsed 01-11-2011 00:23
katelroho 31-10-2011 19:54
Khaldoun 31-10-2011 17:52
skybb_bluesea 31-10-2011 17:30
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Posté Le : 31/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liberté
Source : www.liberte-algerie.com