Algérie

Le ministre de la Santé rassure: Net recul des cas de diphtérie et de paludisme



La situation épidémiologique semble s'améliorer dans le sud du pays, avec le recul du nombre de cas de paludisme et diphtérie à Bordj Badji Mokhtar et à In Guezzam. C'est ce qu'a affirmé le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, à l'issue de sa visite d'inspection avant-hier dans les deux wilayas, tout en affirmant qu'aucun nouveau cas de diphtérie n'a été enregistré vendredi dans la wilaya de Bordj Badji Mokhtar.

Et seulement de nouveaux cas de paludisme ont été enregistrés vendredi dans la commune de Tin Zaouatine, dans la wilaya d'In Guezzam. Cette baisse significative du nombre de cas est due, selon le ministre, au renforcement de la prise en charge sanitaire et la disponibilité des stocks de médicaments thérapeutiques et préventifs.

Il a affirmé lors d'un point de presse tenu en marge de ses visites, diffusé en vidéo sur la page officielle du ministère que l'équipe médicale dépêchée sur place par le ministère a confirmé que les moustiques présents dans notre pays n'étaient pas vecteurs du paludisme. Confirmant ainsi que l'Algérie a bel et bien éradiqué le paludisme en 2019. Le ministre a encore une fois insisté sur la nécessité de la vaccination comme mesure préventive. Il a ainsi appelé à la vaccination de tous les habitants des régions -y compris les étrangers-, notamment où des cas ont été signalés dans notre pays ou des régions voisines, en tant que mesure préventive à même de contribuer à accélérer l'éradication de ces maladies.

M. Saihi a également inspecté le projet de réalisation d'un hôpital de 60 lits à Tin Zaouatine, insistant sur la nécessité d'accélérer le rythme des travaux pour achever cette importante structure. Cette dernière devrait comporter une unité de suivi, une unité de transfusion sanguine, un laboratoire, une unité de pédiatrie, ainsi qu'un service des urgences, un service de radiologie et un service de maternité. Le même responsable rassure en affirmant que le dossier relatif à l'achèvement de cet hôpital avance à hauteur de 80%.

Et d'affirmer par ailleurs qu'il avait donné des instructions pour partager la polyclinique de la commune de Tin Zaouatine en deux, une réservée aux personnes atteintes de diphtérie et l'autre partie aux cas de paludisme. Ceci pour assurer une meilleure organisation et une meilleure prise en charge des malades.

Pour rappel, le Pr Kamel Senhadji, président de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire, avait affirmé lors de son passage à la l'émission « L'invité du jour » à la radio chaîne 3, récemment, que l'Etat fera tout pour créer un centre de dépistage adapté dans les zones éloignées. Précisant qu'« il faudra renforcer les moyens, car il y a des tests qui se font encore à l'Institut Pasteur d'Alger, c'est-à-dire à plus de 2.300 kilomètres. Mais, l'Etat fera tout pour qu'un centre de dépistage adapté, ou encore une annexe, soit créé pour faire à la fois le diagnostic et la prise en charge médicale sur place, mais aussi le traitement approprié».

Pour prévenir préalablement certaines maladies comme le paludisme, des professionnels de la santé ont à maintes reprises appelé à la mise en place d'un centre de référence de lutte contre les maladies tropicales dans l'extrême sud du pays. A leur tête, le docteur Ilyes Akhamoukh, chef de service des maladies infectieuses à l'EPH de Tamanrasset avait mis l'accent sur la nécessité de mettre en place un centre de référence de lutte contre les maladies tropicales dans l'extrême sud du pays pour prendre en charge rapidement les malades et assurer une sécurité sanitaire dans la région.




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