Algérie - Revue de Presse

Le ministre de la Santé à Oran



«Les maladies chroniques en nette recrudescence» Lors de sa visite à Oran, le ministre de la Santé et de la Population, Amar Tou, a déclaré qu’«au courant de ces dernières années, l’Algérie a réussi à freiner les maladies à transmission hydrique (MTH), passant de 60 à 30%. Toutefois, cela n’a pas été le cas des maladies chroniques qui ont enregistré une nette recrudescence de l’ordre de près de 80%». Par ailleurs, M. Tou, lors de son trajet qui l’a mené vers plusieurs structures hospitalières, s’est dit satisfait quant aux réalisations des projets qui étaient en cours. A l’exception, cependant, du centre anticancéreux de Misserghin, dont la mise en service accuse un retard assez important. En effet, prévue pour le 4 février dernier, l’ouverture du centre a été reportée à plus tard, à la suite, semble-t-il, du retard causé par l’équipe technique étrangère qui devait mettre en marche le matériel déjà en place, et ramené d’autres équipements. Pour rappel, le centre anticancéreux de Misserghin compte plus de 111 lits. D’autre part, Amar tou a déclaré que 17 centres de chimiothérapie seront bientôt créés au niveau national, afin d’assurer une meilleure prise en charge des malades souffrant de cancer. Le ministre s’est également rendu sur les lieux du projet d’extension de la polyclinique d’El Kerma (une localité de 131.000 habitants), qui deviendra ainsi un établissement public hospitalier de proximité avec près de 80 lits. Pour revenir à ce genre d’établissements, le ministre de la Santé a déclaré que 311 autres, qui sont en cours de réalisation, viendront renforcer les 195 déjà existant au niveau national; parallèlement aux établissements hospitaliers publics au nombre, a-t-il précisé, de 271, toujours au niveau national. Il abordera aussi la formation en gestion hospitalière de près de 1.372 médecins. Le premier groupe a déjà entamé cette formation depuis le début de cette année, a-t-il signalé, alors que le second sera pris en charge au deuxième semestre de cette année. A la clinique ‘Point du jour’, le ministre se dira satisfait des travaux qui y ont été menés. Cette dernière, nous affirmera une responsable, attend la visite d’experts internationaux afin de recevoir le label d’ami des bébés. Un autre point, et non des moindres, fera également partie de la visite du ministre: la clinique Nouar Fadéla, ex- Sainte-Anne, qui avait l’apparence d’une ruine et qui est en cours de réhabilitation pour une enveloppe financière de près de 40 millions de dinars. Une autre enveloppe sera nécessaire pour la doter en matériel médical et autres. L’étape finale de la visite ministérielle a été le CHU d’Oran où M. Tou a passé en revue plusieurs services, dont la maternité depuis toujours le point noir de l’hôpital. A sa sortie, il a néanmoins déclaré être satisfait des changements qu’il a pu constater: «La santé à Oran était malade, mais la voilà en bonne voie de guérison». Tout comme il reviendra sur le problème de la greffe rénale, à Oran, qu’il faut relancer, lancera-t-il. Enfin, il abordera la question de la greffe du foie pour déclarer que des interventions vont être effectuées bientôt à l’EHU. Hasna Y.


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