Algérie

Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques dément : «Nous n'avons jamais pris la décision d'interdire l'exportation de poissons»



«Nous n'avons jamais pris la décision d'interdire l'exportation du poisson.  Nous avons entamé une réflexion. Et elle sera faite dans un cadre intersectoriel entre le ministère du  Commerce et  celui de la Pêche. Nous avons dit plutôt que l'exportation sera régulée. Nous continuerons d'exporter des espèces dites nobles à  forte valeur marchande», a expliqué Abdellah Khanafou, lors d'un point de presse organisé, hier en marge de l'ouverture des travaux des 2es  assises de la pêche et de l'aquaculture. Il s'agit, ainsi, a-t-il ajouté, de permettre l'importation des produits de large consommation. Il est fort possible que «nous allons interdire, mais ce n'est pas encore le cas, l'exportation des produits à  large consommation, tels que la sardine et les anchois qui sont consommés par la classe moyenne». Beaucoup  a été réalisé dans le secteur et le bilan est globalement positif. Il s'agit aujourd'hui dans le cadre de ces assises de procéder, selon Khanafou, à  des réajustements pour conforter les points forts et combler les lacunes et les insuffisances constatées. La priorité des priorités concerne pour le moment le recensement des richesses halieutiques et il va falloir connaître nos ressources afin de procéder, par la suite, aux investissements nécessaires à  l'avenir, a-t-il fait savoir. Quant au prix du poisson en général, il explique cela par la spéculation et des pratiques commerciales difficiles à  maîtriser, suivant la loi de l'offre et de la demande. Il a également souligné que l'élevage de poissons en eau douce devra permettre d'augmenter les capacités de production, et  en dépit des entraves inhérentes à  l'énergie électrique, aux projets touristiques et organisationnelles. «Avec les 450 centres d'élevage de poissons existants, nous allons encourager l'émergence d'autres projets d'aquaculture, en souhaitant l'implication d'investisseurs nationaux.  Il faut rappeler que la coopération et la collaboration avec des investisseurs étrangers ne sont pas souhaitables, pour l'instant, dans la mesure où nous avons eu de mauvaises expériences dans le passé», a-t-il conclu. 


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