Algérie

Le ministre de la Justice appelle les avocats au dialogue Après l'annonce d'une grève pour le 2 décembre



Le ministre de la Justice appelle les avocats au dialogue                                    Après l'annonce d'une grève pour le 2 décembre
Le mouvement de grève d'une semaine que les avocats comptent entamer à partir du 2 décembre prochain suscite sans doute des appréhensions du côté du ministère. Ce dernier vient en effet, par le biais de son premier responsable, de lancer un appel en direction des robes noires en les invitant à privilégier la voie du dialogue. Rejetant d'emblée toute «pression ou menace» le ministre de la Justice, Mohamed Charfi, qui a d'abord indiqué n'avoir pas «été saisi officiellement» à propos de cette grève a estimé que «la famille des avocats regorge de compétences à même d'emprunter la meilleure voie pour régler ce problème à travers le dialogue qui leur permettra d'exprimer leurs revendications».Le ministre de la Justice, qui s'exprimait jeudi dernier en marge d'une séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales a ajouté que «la voie du dialogue est ouverte par le ministère de la Justice à tous les partenaires sociaux, qu'il s'agisse d'avocats, de greffiers ou d'autres catégories relevant du secteur». Charfi a toutefois laissé clairement entendre que ces questions ne seront abordées qu'après le 29 novembre, soit après la tenue des élections locales, qui auront lieu ce jour là. Pour le ministre de la Justice le dialogue «a ses propres normes et requiert en premier lieu la bonne foi de la part des partenaires qui doivent penser en premier lieu à l'intérêt commun des parties en concertation». En somme, le ministre de la Justice, dont c'est la première épreuve depuis qu'il est à la tête de ce département ministériel, ne veut nullement d'une grève encore moins d'un bras de fer avec la corporation des avocats. Ces derniers ont, pour rappel, annoncé leur intention d'initier une grève d'une semaine et ce , à partir du 2 décembre prochain Ils comptent ainsi paralyser les tribunaux de l'ensemble du pays et s'élever ainsi contre leurs conditions de travail . Car les avocats estiment que les conditions d'exercice de leur ^profession sont loin d'être idéales. Cette action de protestation vise surtout à amener le ministère à prendre en charge l'ensemble de leurs préoccupations. selon le bâtonnier national, Me Mustapha Lanouar,
«Le ministère de la Justice, qui n'ignore pas la multitude des problèmes dans lesquels se débattent les avocats, ne fait rien pour apporter des solutions. Les autorités font seulement des promesses». Dans une récente déclaration au Midi Libre, Me Lanouar a souligné que les préoccupations des robes noires portaient pour l'essentiel sur la difficulté de leurs relations avec les magistrats. Et à en croire les propos du président de l'Union des barreaux d'Algérie les magistrats font tout pour empêcher les avocats de mener à bien leur mission, celle de défendre leurs clients. Cela dit, les robes noires ne manqueront pas, à travers cette action de protestation de peser aussi de tout leur poids pour amener les parlementaires a apporter les amendements positifs sur le projet de loi régissant la profession d'avocat. Un projet de loi qui se trouve au niveau de la commission des affaires juridiques de l'APN. Ce projet de loi , qui a fait couler beaucoup d'encre, a été fortement critiqué par les professionnels du barreau , dont certains, à l'exemple de ceux du bâtonnat d'Alger , ont même initié une grève suivie d'une marche pour demander son retrait .
Le mouvement de grève d'une semaine que les avocats comptent entamer à partir du 2 décembre prochain suscite sans doute des appréhensions du côté du ministère. Ce dernier vient en effet, par le biais de son premier responsable, de lancer un appel en direction des robes noires en les invitant à privilégier la voie du dialogue. Rejetant d'emblée toute «pression ou menace» le ministre de la Justice, Mohamed Charfi, qui a d'abord indiqué n'avoir pas «été saisi officiellement» à propos de cette grève a estimé que «la famille des avocats regorge de compétences à même d'emprunter la meilleure voie pour régler ce problème à travers le dialogue qui leur permettra d'exprimer leurs revendications».Le ministre de la Justice, qui s'exprimait jeudi dernier en marge d'une séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales a ajouté que «la voie du dialogue est ouverte par le ministère de la Justice à tous les partenaires sociaux, qu'il s'agisse d'avocats, de greffiers ou d'autres catégories relevant du secteur». Charfi a toutefois laissé clairement entendre que ces questions ne seront abordées qu'après le 29 novembre, soit après la tenue des élections locales, qui auront lieu ce jour là. Pour le ministre de la Justice le dialogue «a ses propres normes et requiert en premier lieu la bonne foi de la part des partenaires qui doivent penser en premier lieu à l'intérêt commun des parties en concertation». En somme, le ministre de la Justice, dont c'est la première épreuve depuis qu'il est à la tête de ce département ministériel, ne veut nullement d'une grève encore moins d'un bras de fer avec la corporation des avocats. Ces derniers ont, pour rappel, annoncé leur intention d'initier une grève d'une semaine et ce , à partir du 2 décembre prochain Ils comptent ainsi paralyser les tribunaux de l'ensemble du pays et s'élever ainsi contre leurs conditions de travail . Car les avocats estiment que les conditions d'exercice de leur ^profession sont loin d'être idéales. Cette action de protestation vise surtout à amener le ministère à prendre en charge l'ensemble de leurs préoccupations. selon le bâtonnier national, Me Mustapha Lanouar,
«Le ministère de la Justice, qui n'ignore pas la multitude des problèmes dans lesquels se débattent les avocats, ne fait rien pour apporter des solutions. Les autorités font seulement des promesses». Dans une récente déclaration au Midi Libre, Me Lanouar a souligné que les préoccupations des robes noires portaient pour l'essentiel sur la difficulté de leurs relations avec les magistrats. Et à en croire les propos du président de l'Union des barreaux d'Algérie les magistrats font tout pour empêcher les avocats de mener à bien leur mission, celle de défendre leurs clients. Cela dit, les robes noires ne manqueront pas, à travers cette action de protestation de peser aussi de tout leur poids pour amener les parlementaires a apporter les amendements positifs sur le projet de loi régissant la profession d'avocat. Un projet de loi qui se trouve au niveau de la commission des affaires juridiques de l'APN. Ce projet de loi , qui a fait couler beaucoup d'encre, a été fortement critiqué par les professionnels du barreau , dont certains, à l'exemple de ceux du bâtonnat d'Alger , ont même initié une grève suivie d'une marche pour demander son retrait .


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)