Algérie

Le ministre de l’intérieur réunit les walis : Une feuille de route pour réussir les réformes politiques et économiques Le ministre a insisté sur les actions à engager et les comportements et réflexes que les représentants de l’Etat doivent adopter pour gagner la confiance des citoyens. 



Le ministre de l’intérieur réunit les walis : Une feuille de route pour réussir les réformes politiques et économiques Le ministre a insisté sur les actions à engager et les comportements et réflexes que les représentants de l’Etat doivent adopter pour gagner la confiance des citoyens. 
Les travaux de la réunion des walis initiée par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales ont vu l’intervention à la tribune, hier au Palais des nations (Alger), de six ministres en plus de celle du président du CNES (Conseil national économique et social), M. Mohamed Seghir Babès, pour définir les termes d’une feuille de route que les walis se doivent de mettre en œuvre avec rigueur et dévouement pour garantir le succès aux réformes historiques à caractère politique et socioéconomique décidées dernièrement par le Président de la République. Il s’agit de MM. Daho Ould Kablia, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Cherif Rahmani, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Noureddine Moussa, ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Mustapha Benbada, ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements.  Dans son intervention d’ouverture, M. Ould Kablia a relevé le contexte dans lequel intervient cette rencontre, un moment où notre pays est engagé dans des décisions historiques à caractère politique et socioéconomique initiées par le Président de la République lors des Conseils des ministres des 3 et 22 février et du 2 mai 2011. Une nouvelle dynamique est engagée aujourd’hui à travers ces réformes, et chacun de nous se trouve interpellé sur les missions qui lui incombent et les défis qu’il y a lieu de relever pour reconquérir la confiance du citoyen et opérer ainsi le saut qualitatif vers de nouvelles formes d’administration et de gouvernance à l’abri d’atteintes et de désordre de toutes sortes, a souligné M. Ould Kablia. Un travail qui s’inscrit dans la continuité des actions de modernisation initiées.

Gagner la confiance des citoyens
Il ne s’agit point d’une préoccupation nouvelle imposée par la conjoncture. Il suffit de se rappeler les orientations du Chef de l’Etat appelant à la consolidation de la relation de confiance entre l’Etat et le citoyen, la réhabilitation des services publics, la fin de la routine pour s’inscrire dans une logique d’innovation, de persévérance et de résultat. Le ministre a instruit les walis de veiller attentivement à «bien remplir leur contrat» s’agissant notamment de la mise en œuvre des recommandations pratiques qui seront dégagées à l’issue des travaux des cinq ateliers mis en place lors de cette rencontre, puisque chacun est tenu par l’obligation de résultat, et les efforts de chacun seront évalués et mesurés. Les thèmes retenus concernent «l’amélioration des relations entre l’administration locale et le citoyen et la réhabilitation de la gestion des services publics locaux», «la gestion des villes et des grandes métropoles», «l’allégement et l’harmonisation des procédures administratives», «le développement des régions du Sud», «l’évaluation et le renforcement de la coordination intersectorielle au niveau local en relation avec le développement et l’investissement économique».
Le ministre a insisté sur les actions à engager et les comportements et réflexes que les représentants de l’Etat doivent adopter pour gagner la confiance des citoyens. A cet égard, il y a lieu de veiller notamment à la transparence, l’équité et la justesse des actions à mettre en œuvre en faveur des citoyens, persévérer dans la communication et l’écoute du citoyen en vue de prendre connaissance en temps réel de ses préoccupations, combattre vigoureusement les pratiques bureaucratiques, la corruption, le gaspillage et le népotisme à tous les niveaux de l’administration locale, faire de la facilitation, de l’allégement et de l’harmonie les principes de base devant guider toutes les actions dans les relations avec l’usager. Le ministre a souligné également la nécessité de moraliser la vie publique et l’image publique que les cadres locaux renvoient. 
Dans une esquisse de bilan des efforts déployés dans le cadre de la prise en charge des préoccupations des citoyens au plan de l’allégement des procédures administratives, de l’emploi, de la protection de l’environnement, etc., M. Ould Kablia a noté des réalisations et des avancées notables, citant à cet égard les allégements décidés pour la délivrance de la carte nationale d’identité, du passeport biométrique, avec notamment la suppression de l’exigence du certificat de nationalité, sauf pour les primo-demandeurs. Il y a également les progrès de la numérisation qui facilitent la délivrance des extraits de naissance 12 S.
La prise en charge du problème du commerce informel s’est traduite par les mesures d’affectation de locaux commerciaux, d’exonération fiscale durant deux années suivies d’une fiscalisation progressive. Le ministre soulignera également l’importance qui devra être accordée à l’écoute et à la communication dans l’optique de veiller au respect de la dignité du citoyen. Des considérations qui ont justifié le lancement d’un débat profond et une large concertation sur la problématique du développement local, un dossier confié au CNES sur orientation du Président de la République. 

Complémentarité aménagement du territoire - environnement
Le président du CNES, M. Babès, a indiqué que cette participation au débat sur le développement local sera élargie à tous ceux qui peuvent exprimer les vues des citoyens. La jeunesse, la presse, les notables locaux, les compétences et l’expertise nationale seront sollicités pour apporter leur contribution. M. Babès n’a pas manqué de mettre en relief les avancées remarquables réalisées par l’Algérie au plan du développement humain, notre pays ayant rejoint la catégorie des pays à développement humain élevé et n’est pas loin des pays à développement humain très élevé. 
Pour sa part, M. Cherif Rahmani notera que la politique mise en œuvre par son département s’articule sur la complémentarité entre l’aménagement du territoire et l’environnement qui doit être protégé, cette politique étant fondée sur un certain nombre d’axes : amélioration du cadre de vie des citoyens, élimination et réduction des déchets et rejets industriels et autres, leur recyclage, promotion d’un développement industriel de qualité, développement d’une culture de l’environnement, aménagement des territoires. Pour sa part, le Dr Benaïssa notera que la question de la sécurité alimentaire est une question de souveraineté nationale, et la démarche de modernisation de l’agriculture et du renouveau rural concerne aussi bien les terres publiques que les terres privées. Cette dynamique est à l’œuvre et s’accomplit dans la sérénité puisqu’il y a adhésion et participation des agriculteurs et des éleveurs. Il y a mise en synergie des efforts des uns et des autres pour une répartition des richesses dans l’équité en plus de la démocratie participative en marche. Le développement rural touche l’ensemble du territoire sans exclusion, ni marginalisation, dira le Dr Benaïssa. 

Logement social : transparence et équité
Pour sa part, M. Noureddine Moussa, parlant du programme de logements à réaliser, notera qu’il s’agit d’un programme important et ambitieux, exigeant un surcroît d’efforts de la part de tous. Ce programme sans précédent a pour objectif la réalisation de 2.450.000 logements dans le cadre du plan quinquennal. Le ministre de l’Habitat a estimé logique que des terres soient dégagées pour la réalisation de logements. Il s’agit de projets d’utilité publique, et la loi le permet. Il est question de revoir les conditions d’attribution du logement social pour plus de transparence et d’équité. 
Pour sa part, M. Benbada a évoqué les actions menées par son département au plan de la régulation, de l’organisation et du contrôle du marché, ainsi qu’en matière d’élimination de l’informel. Les actions ont porté notamment sur la réhabilitation des marchés de gros. Le privé peut contribuer au renforcement des infrastructures dans le cadre d’un plan d’urbanisme commercial en bénéficiant du soutien de l’Etat.
Il faut éliminer les quartiers du commerce de gros et les remplacer par les zones d’activité commerciales modernes, a préconisé M. Benbada qui a indiqué que le groupe Ardis va ouvrir en septembre une grande surface avec 1.000 emplois directs et 5.000 emplois indirects, le groupe ayant d’autres projets en vue. Tout en reconnaissant qu’en matière de contrôle les moyens disponibles au plan humain et matériel sont faibles, le ministre a indiqué qu’il est prévu de renforcer les effectifs de contrôle. Pour l’élimination du commerce informel, il y a lieu d’agir dans le sens du renforcement de l’offre en espaces au profit des jeunes, les premières opérations réalisées s’avérant encourageantes. 
Pour sa part, M. Benmeradi a insisté sur la nécessité de renforcer les walis dans leurs capacités d’intervention. Le ministre de l’Industrie a déploré le fait que 40% des ressource foncières des zones industrielles ne soient pas utilisées. C’est un grand gaspillage, a-t-il relevé. Le gouvernement a décidé la réhabilitation d’un certain nombre d’entreprises publiques mais le secteur privé est appelé à prendre une place de plus en plus importante, a fait remarquer M. Benmeradi. Le gouvernement va réaliser 36 grandes zones industrielles, couvrant 8.000 ha et il convient de s’assurer de l’accompagnement dans les meilleurs délais pour la réalisation de ces projets. M. Benmeradi évoquera les mesures décidées lors de la dernière tripartite au profit des entreprises (bonification des taux d’intérêt, rééchelonnement de la dette...). L’administration doit faire des progrès, elle reste très bureaucratisée, a relevé le ministre, notant que le guichet unique doit être rentabilisé. La mission des walis sera davantage qualitative à l’avenir, dira-t-il.
M. BRAHIM



40% du foncier économique inexploités
Près de 40% du foncier industriel en Algérie ne sont pas exploités, a révélé le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmeradi qui a plaidé pour la déconcentration du pouvoir d’octroi des concessions du foncier destiné à l’investissement. "Il y a 77 zones industrielles en Algérie et 12.000 hectares (ha) ont été consacrés à l’investissement industriel, aujourd’hui 40% de ces ressources ne sont pas utilisées", a déclaré M. Benmeradi, citant une étude réalisée à cet effet. Selon le ministre ce foncier n’est pas utilisé dans les conditions les plus optimales, citant l’exemple de la Belgique qui dispose de superficies de foncier industriel inférieures à celles de l’Algérie mais qui réalise des valeurs ajoutées 10 fois plus que l'Algérie. M. Benmeradi a constaté dans ce sens que l’institution en 2006 du seul mode des enchères publiques pour la concession du foncier industriel "a fait nettement reculer l’investissement local", plaidant à l’amélioration du dispositif CALPI (Comité d'assistance à la localisation et à la promotion des investissements) qui malgré ses insuffisances a permis de construire par le passé un tissu industriel considérable”, selon lui.



Le ministère du Commerce veut réglementer l’activité de gros dans les zones frontalières
Le ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada, a annoncé que son département envisageait de soumettre l’exercice de l’activité du commerce de gros dans les zones frontalières à un agrément du wali. 'Un groupe de travail au niveau du ministère du Commerce a proposé de réglementer l’activité du commerce de gros dans les communes frontalières'', en la soumettant à un agrément délivré par les walis, a déclaré M. Benbada lors de la réunion ministre de l’Intérieur/walis. Cette proposition vise à lutter contre les réseaux de contrebande des denrées alimentaires, qui font transiter des quantités considérables de produits, notamment du blé vers les pays limitrophes. Cette fraude au niveau des frontières a provoqué dernièrement des perturbations dans l’offre de certains produits alimentaires. Le groupe de travail à cet effet a noté dans ses conclusions que le nombre des registres du commerce délivrés dans ces zones frontalières pour les grossistes est beaucoup plus important que celui attribué pour les commerçants de détail. Il a demandé ainsi aux walis de donner leur avis sur cette proposition du ministère du Commerce.

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A retenir…

- Les walis sont appelés à procéder au traitement des demandes de l’ensemble des terres agricoles en souffrance afin de mobiliser les assiettes foncières nécessaires à la réalisation du programme quinquennal 2010-2014, notamment en matière de logements dans les grandes villes.

- Une enquête nationale d'opinion destinée à mesurer la qualité de l'accueil dans les services publics sera lancée prochainement. Elle servira à apporter des éclaircissements sur les principales préoccupations et attentes des citoyens des services de la wilaya, de la daïra et de la commune. Ce sondage aiderait à la création, au niveau des services d’accueil des administrations, d’un bureau chargé de suivre le traitement des requêtes et doléances des citoyens. Cette opération permettra par la suite, de « déterminer le redéploiement du service public à travers le dimensionnement des bureaux devant être créés, déterminer les profils des personnels chargés de leur encadrement et statuer sur les moyens humains et matériels à mettre en place, ainsi que les mécanismes d’action à y déployer.

- Le dispositif mis en place pour la personnalisation des passeports biométriques permettra le traitement d'environ 5.000 dossiers/ jour, ce qui représente une capacité de production d’un million de passeports/an. L’ensemble des équipements acquis à cet effet est opérationnel, et les tests effectués ont été concluants. Cependant seul l’aspect lié à la réalisation de l’imprimé devant sécuriser le passeport biométrique, opération confiée à la Banque d’Algérie, n’est toujours pas résolu.
Il s’agit du film en plastique recouvrant le passeport afin de sécuriser les deux premières pages comportant l’identification et la signalisation de l’intéressé.
De ce fait, l’ouverture des plis concernant l’appel d'offres lancé à ce sujet sera effectuée « très prochainement » . Quatre fournisseurs étrangers se sont proposés pour cette opération.

- Près de 100.000 locaux à usage professionnel ont été réalisés, dont environ la moitié a été distribuée, dans le cadre de l'opération 100 locaux par commune. A propos de cette opération, il convient de signaler que 98.192 locaux sur les 110.000 programmés ont été réalisés, dont 48.504 distribués, ce qui représente 49% du nombre total de locaux réalisés. Le reste est en cours de distribution. Ces locaux, qui étaient destinés initialement à un usage exclusivement productif ou de services, sont élargis aux activités commerciales et libérales pour absorber le commerce informel. La distribution des locaux était par le passé « confrontée à des contraintes d'ordre réglementaire », qui ont été « levées » suite à la promulgation du nouveau décret exécutif régissant le programme de 100 locaux par commune, a-t-il dit.

- Les walis sont désormais tenus par l'obligation de résultat pour rompre avec la routine et les « mobilisations ponctuelles » et inscrire ainsi leur action dans une logique d' « innovation » et de « persévérance ». « Walis, présidents d'APC, chefs de daïra ou tout autre responsable local, à quelque niveau qu'il soit, sont appelés à faire preuve d'écoute et d'efficacité pour assurer des prestations de qualité et répondre, au mieux, aux préoccupations de nos concito-yens ». Pour cela, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a exhorté les walis à assumer leurs responsabilités, notamment celles inhérentes à la gouvernance et à l'intermédiation vis-à-vis des citoyens, notamment par le biais des assemblées élues.

- Les walis ont été appelés à rompre avec la routine et les « mobilisations ponctuelles » pour s'inscrire dans une nouvelle démarche basée sur la « persévérance » et le « résultat » afin de consolider la relation de confiance entre l'Etat et le citoyen. Ainsi, les walis, autant que les chefs de daïra et les présidents d'APC, sont tous appelés à faire preuve « d'écoute et d'efficacité » pour assurer des « prestations de qualité » et « répondre, au mieux, aux préoccupations des citoyens ».

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Ils ont dit…

Djelloul Boukarabila, wali de Khenchela :
«Parachever le programme et créer de la richesse»
«Nous sommes dans une phase de parachèvement du programme du Président de la République avec une plus grande ouverture sur des projets d’investissement destinés aux jeunes alors que l’opération d’attribution des logements qui a débuté au niveau de quatre communes, sera poursuivie tout au long du semestre. Il y lieu de signaler par ailleurs qu’un nouveau programme d’habitat rural a débuté. Sur le plan de développement local, la mise en valeur des périmètres pour les jeunes concerne 15 projets recensés avec l’objectif de créer des richesses et de l’emploi avec en conséquence plus d’élan au développement durable au niveau des communes et régions de la wilaya ».

Hocine Ouadhah, wali de Mostaganem :
«L’accent est mis sur les actions d’investissements agricoles et de pêche»
«Les efforts de développement local, à la deuxième année de l’exécution du plan quinquennal se traduisent par l’amélioration des conditions de vie et de travail des populations à travers la réalisation d’un nombre important de logements et notamment l’habitat rural dans notre wilaya. C’est un facteur de stabilité et de développement agricole pour les jeunes. Mostaganem qui a une double vocation avec des potentialités agricoles et de pêche, l’accent est mis sur les actions de soutien aux investissements agricoles. La wilaya qui dispose d’un littoral de plus de 140 km de côtes connait des efforts conséquents en projets d’investissements publics et notamment privés en plus de l’aménagement des ZET. Quant à la pêche, un secteur porteur, il enregistre plus de 5.000 emplois directs avec une flottille de pêche qui a été multipliée par trois, ces dernières années et les jeunes ont investi ce créneau grâce aux aides de l’ANSEJ et l’ANGEM. Au sujet de l’instruction du Président de la république relative à l’attribution des logements, l’opération se déroule normalement jusqu’à la fin du mois de juin et au fur et à mesure des réceptions avec une transparence puisque des commissions ont été installées et où participent les représentants des quartiers. Cela réduit les contestations. En termes de nombre de réalisation, la wilaya enregistre 600 logements sociaux et 1.000 LSP. Il est important de signaler que le logement rural occupe une place importante dans ce programme au regard du caractère de la région».

Abderrahmane Kadid, wali de Mila :
«La capitale de l’eau veut croire en ses capacités»
«Le programme de développement local connait un grand succès avec des faits et des chiffres dans le cadre de l’habitat puisque le TOL est de 5 % et la crise de logement est derrière nous. Le chômage est en baisse constante avec les possibilités d’emplois et de création d’opportunités de travail et d’investissements. Mila qui est, en quelque sorte le second barrage en Afrique, Béni Haroun, la capitale de l’eau, connait de grandes réalisations économiques, agricoles et socioprofessionnelles. Nous comptons créer des zones d’activité en agroalimentaire et coordination des efforts avec les wilayas limitrophes. Une ZET est programmée avec des mises en valeur dont les études ont été terminées. Des facilités et des soutiens seront accordés aux jeunes. Ce sera une occasion pour contribuer à la création de richesse et au développement local, des plus values au pays. Au sujet des logements, 3.146 logements (publics locatifs) sont prêts et les commissions travaillent pour leur distribution équitable et en toute transparence. Pour preuve, les photos et les noms des bénéficiaires seront affichés pour éviter les manœuvres. Les responsables de la wilaya mènent parallèlement une campagne de sensibilisation et de communication tous azimuts en direction des habitants pour un plus grand sens de la citoyenneté et de proximité en direction des citoyens. En matière de modernisation, l’atelier «allègement et harmonisation des procédures administratives», les réformes de l’administration sont importantes, à l’exemple de la réduction des délais, l’allègement des pièces des dossiers, la modification des textes règlementaires en matière de conformité, de souplesse pour aller dans le sens de la modernité, la gouvernance et surtout pour lutter contre la bureaucratie, qualifiée de fléau porteur de grands maux et bloquant les efforts de développement».

Azzedine Mecheri, wali de Bordj Bou Arréridj :
«Les hauts plateaux et les investissements dans les zones industrielles»
«La capitale de l’électronique dans les Hauts Plateaux, allie zone industrielle et pôle agroalimentaire grâce aux hommes d’affaires et investisseurs de la région qui ont beaucoup contribué à la grandeur de la ville. D’autres zones industrielles sont en cours de réalisation sur une superficie de 484 hectares, extensibles à plus de 600 ha et des prévisions d’emplois de 8.000, sans compter la nouvelle zone créée récemment à Ras el Oued pour constituer à son tour, un important pôle industriel et économique. La wilaya dispose d’un port sec pour acheminer les containers de Bejaia en plus des infrastructures routières et l’autoroute Est/Ouest qui traverse la wilaya sur 190 km. D’autres projets d’envergures sont programmés pouvant créer plus de 4.000 emplois sur les 12.000 attendus pour l’ensemble du projet. En matière de logements, plus de 500 logements sociaux ont été attribués et dans deux mois 750 LSL seront réceptionnés pour le seul chef-lieu de ville de BBA et je veillerais à ce que cela se fasse dans la transparence et la justice.
Pour améliorer les relations avec les citoyens et rentabiliser le développement local, des efforts sont nécessaires pour réduire les incompréhensions, les injustices et éradiquer les mauvais comportements».

Aboubaker Abdelmalek, wali délégué de Dar El Beida :
«510 locaux pour jeunes et autant d’activités économiques et de PME»
«La wilaya déléguée, l’une des circonscriptions de la capitale, connaît un effort de développement important avec tous les projets et grandes infrastructures engagées par l’Etat dans tous les domaines. A titre d’exemple, le programme des locaux destinés aux jeunes sera bientôt mis en cession selon les formules de l’aide aux jeunes pour lutter contre le chômage et créer l’environnement à l’emploi. La wilaya déléguée compte 510 locaux pour relancer les activités économiques et créer les PME avec une plus grande attention aux demandeurs éligibles aux activités pour cette catégorie. Pour l’attribution des logements selon l’instruction des autorités politiques, se fera dans la transparence et l’équité et le quota de logements attribué par la wilaya d’Alger ira aux défavorisés conformément aux orientations du Président de la République, du Premier ministre du wali. A ce sujet, il faut signaler que toutes les communes auront bientôt leur quota tandis que le programme est en cours en vue de satisfaire l’ensemble des besoins.

Saïd Meziane, wali de Tamanrasset :
«Le méga barrage, un programme complémentaire pour des jardins potagers au cœur du Sud»
« La wilaya qui vient de réceptionner le mégaprojet hydraulique, en avril dernier, et un programme complémentaire du Président de la République, dédié à la création des centres de vie dans l’ensemble du territoire du Hoggar, se prépare à la mise en œuvre des cadres de son développement harmonieux en vue de structurer les zones de vie et désenclaver les villages qui composent la wilaya en matière d’habitation, de vie et de travail dans les domaines des affaires publiques. Des dizaines de villages vont bénéficier de ces efforts et infrastructures de base au développement local et de création de meilleures conditions de vie. Toute la région et ses zones limitrophes seront concernées par le programme de développement dans ses segments agricoles avec la mise en valeur des périmètres et de concession de terres aux jeunes, en plus des activités de petits élevages grâce à une somme d’un milliard de dinars retenue à cet effet. J’espère que nous pourrons faire bénéficier l’ensemble des villages par la mise en place des projets planifiés dans ce plan de proximité et de développement rural (PPDR). Aussi j’entends réunir les représentants des villages pour leur annoncer les mesures et les actions que nous allons prendre, notamment en direction des jeunes où de grandes possibilités sont proposées dans le cadre de l’aide aux jeunes avec les formules de l’ANSEJ, l’ANGEM et le crédit Rfik pour les jeunes fellahs, grâce aux 16 périmètres de mise en valeur des terres agricoles situés à In Guezzam, In Salah, In Ghar. D’autres projets sont prévus pour étendre la satisfaction autour des points d’eau qui seront reversés aux exploitants. »



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