Le ministre de l?intérieur défend le chef de daïra
A la sortie de la zone industrielle, sur l?itinéraire du passage du cortège présidentiel, quelques dizaines de personnes se sont amassées hier avec des banderoles de protestation concernant toujours le logement. « Non à la hogra », « 15 familles dans la rue » sont les slogans affichés au passage de la délégation accompagnant le chef de l?Etat. La veille, en fin de journée à Hay El Yasmine, le quartier qui a abrité les relogés des Planteurs, quelques-uns des mécontents ont également interpellé le premier magistrat du pays pour intercéder en leur faveur. Le recasement de plusieurs familles (même si elles ont un lien de parenté) habitant un même haouch auparavant dans un seul appartement est l?une des causes du mécontentement exprimé dans la rue début juillet. Le chef de l?Etat qui a promis une enquête a été attentif à leurs doléances. Le ministre de l?Intérieur, qui s?est exprimé devant des journalistes qui l?ont sollicité à ce sujet en aparté, a estimé que l?idée d?un recours reste toujours possible et a évalué à 287 le nombre de recours introduits par les concernés, qui sont en cours d?étude. Pour lui, en ce qui concerne la distribution, l?administration a opté pour le système du tirage au sort concernant même l?étage d?affectation. Ceci pour dire que « le gens demandent toujours mieux ». Ensuite, il est intervenu sur la complexité de la situation des Planteurs et le fait qu?aucun responsable ne s?y est introduit. Il s?appuiera également sur la nature des propos tenus à l?encontre du chef de daïra en prenant à témoin, dit-il, « les journalistes qui ont couvert les opérations de délogement » des parties du quartier appelées à être rasées. Selon lui, « les propos tenus par quelques-uns à l?encontre du chef de daïra frisent parfois le racisme ».
Posté Le : 02/08/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : D. B.
Source : www.elwatan.com