Le ministre de l'Education: Pas d'arrêt de la scolarité pour cause de pandémie

Révélant que 33% sont vaccinés à ce jour parmi les personnels de l'Education nationale, le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belabed, a démenti toute suspension de la scolarité des élèves pour cause de pandémie de Covid-19.S'exprimant, hier lundi, au forum de la Radio nationale, Abdelhakim Belabed a indiqué que «les établissements scolaires fonctionnent selon un dispositif spécial pour faire face à d'éventuelles contaminations, un scénario auquel nous sommes préparés», révélant que 26.451 fonctionnaires sur 80.000 du secteur de l'Education ont déjà été vaccinés. Le ministre de l'Education nationale a également déploré la réticence qui persiste parmi les personnels de son secteur, «influencés par les rumeurs et les fausses informations, même si nous sommes satisfaits de la campagne de vaccination lancée parmi le personnel de l'Education nationale», a-t-il souligné.
Abdelhakim Belabed a également annoncé l'introduction prochaine d'un nouvel examen en lieu et place de l'examen de fin de cycle primaire (cinquième), « en attendant que les experts et le Conseil national des programmes terminent leur travail», a-t-il déclaré. « Un nouveau système d'évaluation des élèves sera mis en place pour leur permettre de passer au collège, avec la suppression de l'examen de fin d'année qui va à l'encontre de la psychologie de l'enfant », a-t-il argumenté. « Le Conseil national des programmes planche également sur la problématique du cartable et des moyens de l'alléger, la surcharge des programmes scolaires pour le cycle primaire et préscolaire et la révision de tous les examens de fin d'année », a encore indiqué le ministre, ajoutant que ce travail «se fait en collaboration avec les partenaires sociaux, comme instruit par le président de la République», a-t-il affirmé. Au sujet de l'examen du baccalauréat, Abdelhakim Belabed a expliqué que « les préparatifs de cet examen pour la session de juin prochain vont bon train, avec un protocole sanitaire des plus stricts qui sera appliqué », a-t-il conclu.