Algérie

Le ministre aux enseignants universitaires «La retraite la tête haute»



Conformément à leur nouveau statut particulier, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique promet aux universitaires « qu'ils partiront à la retraite la tête haute et leur dignité sera préservée matériellement ». C'était hier, en marge de la tenue de la conférence organique du syndicat national des universitaires, que Rachid Haraoubia a abordé succinctement le contenu du nouveau statut particulier de cette catégorie d'enseignants. « Nous avons, en tant que ministère, une formule meilleure que celle du syndicat », dira le ministre, non sans faire sourire Sidi Saïd assis à ses côtés. « Nous sommes à la fin des discussions, le statut particulier est finalisé et est au niveau de la Direction générale de la Fonction publique (DGFP), nous nous devions pour cela de prendre en considération le statut général de la Fonction publique, ainsi que l'environnement des universitaires », souligne-t-il. Il note que dans le statut de la fonction publique, « les plus hauts classés sont les professeurs d'université, et dans cette classification, nous nous sommes forcés à trouver les formules adéquates pour les différents grades », estimant ainsi qu'il y a « une particularité au niveau de l'enseignement supérieur que nous nous devions de prendre en compte ». A propos des indemnités, le ministre dira qu'il faille « attendre que le statut particulier de l'enseignant universitaire soit adopté pour en débattre de nouveaux niveaux ». Il indique que « nous ministère, nous avons fait une nouvelle proposition au sujet de la retraite des enseignants universitaires, nous leur promettons qu'ils partiront la tête haute et leur dignité sera préservée matériellement ». Haraoubia rappellera que « nous avons construit 4.500 logements à leur profit au niveau de chaque université, de pas moins de 120 m², de 4 à 5 pièces, pour le prix de 4 et 5 millions de dinars ». Par ailleurs, selon lui, la loi, qui vient d'être adoptée par le Parlement, consacre à la recherche scientifique 100 milliards de DA pour les 5 ans à venir, « c'est-à-dire 20 milliards de DA chaque année ». Le secrétaire général de l'UGTA, pour sa part, avouera que « les représentants de la famille universitaire n'ont pas été satisfaits à 100 % par les niveaux des augmentations concédées, je vous dirais que c'est encore insuffisant, mais dans le chapitre indemnités, il est possible de négocier davantage ». A cet effet, Sidi Saïd proposera aux universitaires « d'installer dès maintenant un groupe de travail pour réfléchir sérieusement à l'amélioration du cadre de vie du pouvoir d'achat des universitaires ». Il précisera « qu'une fois le statut particulier adopté, il est possible d'apporter des changements aux décrets de son application, donc il y a possibilité de négocier les indemnités ». Sidi Saïd nous indiquera en marge de la conférence que « près de 44 statuts particuliers sur les 46 existants, sont finalisés et déposés auprès de la DGFP, ces statuts déterminent les ancrages juridiques des nouveaux postes de travail et des nouveaux échelons, il est donc prévu d'élaborer de nouveaux régimes indemnitaires pour chaque catégorie professionnelle qui aura fait adopter son statut particulier ». Il rappellera que la nouvelle grille des salaires sera applicable « avec effet rétroactif » à partir du mois d'avril prochain, mais sur la base des anciens régimes indemnitaires.


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