Le ministère pour un dialogue avec l'ensemble des universitaires

Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a souligné, lundi dernier, sa disposition au dialogue et à la concertation avec toutes les composantes de la famille universitaire, appelant les étudiants à « davantage de vigilance face aux instigateurs de la violence ». Dans un communiqué, le ministère a appelé « la famille universitaire en général et les étudiants en particulier à davantage de vigilance face aux instigateurs de la violence et aux tentatives de manipulation pour barrer la route aux parties aux intérêts étroits qui ne servent pas l'intérêt des étudiants dont l'objectif est de réussir dans leur cursus universitaire ». « Dans le cadre de la politique du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique visant à encourager et à promouvoir le dialogue avec toutes les composantes de la famille universitaire pour trouver les solutions idoines aux problèmes soulevés, des groupes d'étudiants sont reçus au niveau du ministère, que ce soit dans un cadre structuré d'organisations estudiantines agréées ou autres, pour soumettre des préoccupations à caractère national liées au secteur ». « Des représentants de ces groupes d'étudiants sont reçus par les services habilités au ministère, selon la nature des préoccupations soulevées, pour les prendre en charge dans le cadre du respect des textes réglementaires en vigueur et présenter toutes les informations utiles se rapportant aux revendications soulevées », a ajouté la même source. « Certains profitent de la disposition du ministère à examiner des préoccupations ne relevant pas de son ressort, en soulevant des questions d'ordre organisationnel liées plutôt aux associations estudiantines », a noté le ministère. « La tentative d'organisation d'un sit-in ce lundi devant le siège du ministère par un groupe d'étudiants mené par un citoyen âgé de plus de 55 ans qui prétend être responsable d'une organisation estudiantine, à l'origine d'échauffourées dans les universités de Batna et Oran et autres, témoigne de dérapages pouvant déstabiliser l'Université ou l'étudiant sera la première victime », précise le ministère. Pour rappel, la tentative d'organisation d'un autre sit-in à la mi-février dernier par un groupe d'étudiants, soi-disant affilié à l'Union nationale de la jeunesse algérienne et revendiquant sa reconnaissance au détriment d'une autre section de la même organisation, s'inscrit dans le cadre de la manipulation, ajoute le communiqué, affirmant que « ce type de questions organisationnelles ne relèvent pas des prérogatives du ministère ».