Algérie

Le ministère du Travail enquête sur la situation socioprofessionnelle des journalistes



Le ministère du Travail enquête sur la situation socioprofessionnelle des journalistes
Le ministre de la communication, Hamid Grine, a annoncé, dimanche à Oran que des inspecteurs du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale se rendront aux sièges des journaux pour connaître la situation des journalistes notamment en ce qui concerne leurs contrats de travail et leur couverture sociale. «Récemment, j'ai discuté avec le ministre du travail, Mohamed El Ghazi, et nous avons convenu d'envoyer des inspecteurs de son ministère à tous les journaux pour connaitre avec exactitude la situation dans laquelle exercent les journalistes tant sur le plan des contrats de travail que celui de la couverture sociale des journalistes », a indiqué Hamid Grine, en réponse à une question posée lors du forum du journal « Ouest Tribune ».Le Ministre de la communication a également indiqué que les élections des membres de l'autorité de régulation de la presse écrite devront avoir lieu en juin ou juillet 2015.« Il y a actuellement environ 3.500 journalistes de la presse écrite en Algérie. 2.400 d'entre eux sont identifiés et ont reçu leurs cartes de presse.Les élections des journalistes devant faire partie de l'autorité de régulation de la presse auront lieu en juin ou en juillet, c'est-à-dire lorsque le nombre des journalistes identifiés passe à 3.000 », a-t-il souligné.Dans le même contexte, le ministre a ajouté que l'autre étape sera l'élection du Conseil d'éthique et de déontologie, ceci afin de « lutter contre l'injure et la diffamation », ajoutant que l'étude sur la création de la société des messageries de presse est fin prête. « Il ne reste qu'à valider cette étude », a-t-il affirmé.Concernant le plan d'action de son département ministériel, Hamid Grine a souligné que son travail a été facilité par le message du Président de la République, Adelaziz Bouteflika, adressé à la presse, le 3 mai dernier. « Son message parlait de réformes rapides et sans délais. Il a insisté sur l'installation de l'autorité de régulation de l'audiovisuel et l'urgence d'installer d'autres organes, notamment l'autorité de régulation de la presse écrite et le conseil d'éthique et de déontologie », a-t-il ajouté.Evoquant les autres volets de ce plan d'action, le ministre a souligné la nécessité de mettre en place une stratégie pour corriger les points noirs du secteur et tout particulièrement ceux concernant les radios.« Le 15 mai dernier à Bechar, j'ai été surpris de constater que les radios étrangères sont captées plus facilement que la radio de la Saoura. C'est une question de souveraineté nationale. Nous avons donc développé une stratégie pour éliminer tous ces points noirs d'ici la fin 2016 », a-t-il relevé, tout en annonçant, d'ici la fin 2017, une couverture radio intégrale du territoire national, grâce à un nouveau système, le RDS, qui permettra, lors d'un long voyage par exemple, de ne pas perdre les chaines choisies.Sur un autre plan, le ministre a fait un premier bilan de ses visites dans 34 wilayas au niveau de toutes les régions du pays. « Il y a des choses à revoir, des choses à régler et à stimuler. Il faut corriger ce qui ne va pas. Nous voulons, entre autres, avoir une chaine radio dans chaque wilaya », a-t-il relevé.Concernant les chaines de télévision, le ministre a indiqué que celles-ci « sont toutes de droit étranger. Il n'y a que cinq chaines disposant de bureaux accrédités en Algérie. Il y a une diversité, mais beaucoup reste à faire sur le plan de la déontologie », rappelant également que 155 journaux et 400 magazines sont édités en Algérie.




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