Algérie

Le ministère du Commerce va-t-il sévir 'La plupart des commerces fermés durant l'Aïd



Le ministère du Commerce va-t-il sévir 'La plupart des commerces fermés durant l'Aïd
La plupart des commerçants n'ont pas respecté hier les heures de permanences établies par le ministère du Commerce. Les deux jours de l'Aïd el-Adha, les boulangers, cafés et épiceries ont été rares à ouvrir. Les autorités vont-elles appliquer les sanctions tant promises pour le non respect des permanences 'La plupart des commerçants n'ont pas respecté hier les heures de permanences établies par le ministère du Commerce. Les deux jours de l'Aïd el-Adha, les boulangers, cafés et épiceries ont été rares à ouvrir. Les autorités vont-elles appliquer les sanctions tant promises pour le non respect des permanences '
Une tournée dans la capitale a permis de relever que les artères ont brillé par un vide où les commerces ont pratiquement baissé le rideau. Dans ce lot, les boulangeries n'ont pas respecté les horaires d'ouverture de 6h à 13 h pour livrer les fournées de pain aux consommateurs.
Ces derniers devaient, selon un calendrier du ministère du Commerce, observer le respect de ces horaires d'autant que ces derniers avaient largement le temps de prendre des après-midi de congé. Une dérive qui met d'ailleurs des citoyens qui ne trouvent pas le pain et se rabattent chez certains vendeurs de l'informel qui écoulent la baguette de pain à deux fois son prix. Une pratique qui tend à se répandre au niveau national puisque des témoignages assurent que « les boulangers n'ont pas assuré leurs permanences dans la plupart des villes ».
Même constat chez les épiceries et superettes où 1.000 commerces devaient se mobiliser pour les deux jours de la fête. Le département de Benbada qui a promis des sanctions sous forme d'amendes ou de fermeture provisoire des commerces, saura-t-il mettre en pratique ces engagements '
Il faut rappeler que la loi sur les pratiques commerciales entrée en vigueur depuis avril dernier, prévoit de règlementer l'activité commerciale en réservant un chapitre sur la permanence des commerces durant les périodes de fête religieuses ou nationales avec obligation de souscrire à un contrôle de conformité aux agents de contrôles de la DCP pour valider le P-V d'observation.
Les inspecteurs de la DCP relevant du ministère qui dont dûment mandatés pour constater et vérifier l'ouverture de ces commerces dans la liste de permanence usent de leurs prérogatives en cas d'entorse à la loi par le biais de P-V de non-conformité. Si durant la fête de l'Aïd Esseghir, le ministre Benbada avait affirmé que « 92% des commerçants avaient respecté la permanence », pour la fête du sacrifice, il faudra attendre un bilan exhaustif du moment que pour chaque wilaya 1.000 commerçants devaient impérativement ouvrir.
Pour ce qui est du chapitre réservé aux sanctions, la loi sur les pratiques commerciales a prévu des amendes pouvant aller jusqu'à 300.000 DA et une fermeture d'un mois pour tout commerçant qui ne respecte pas les heures de permanence. Il convient de signaler que le wali reste l'autorité territoriale compétente pour valider ces sanctions après remise des rapports sur les infractions.
Une tournée dans la capitale a permis de relever que les artères ont brillé par un vide où les commerces ont pratiquement baissé le rideau. Dans ce lot, les boulangeries n'ont pas respecté les horaires d'ouverture de 6h à 13 h pour livrer les fournées de pain aux consommateurs.
Ces derniers devaient, selon un calendrier du ministère du Commerce, observer le respect de ces horaires d'autant que ces derniers avaient largement le temps de prendre des après-midi de congé. Une dérive qui met d'ailleurs des citoyens qui ne trouvent pas le pain et se rabattent chez certains vendeurs de l'informel qui écoulent la baguette de pain à deux fois son prix. Une pratique qui tend à se répandre au niveau national puisque des témoignages assurent que « les boulangers n'ont pas assuré leurs permanences dans la plupart des villes ».
Même constat chez les épiceries et superettes où 1.000 commerces devaient se mobiliser pour les deux jours de la fête. Le département de Benbada qui a promis des sanctions sous forme d'amendes ou de fermeture provisoire des commerces, saura-t-il mettre en pratique ces engagements '
Il faut rappeler que la loi sur les pratiques commerciales entrée en vigueur depuis avril dernier, prévoit de règlementer l'activité commerciale en réservant un chapitre sur la permanence des commerces durant les périodes de fête religieuses ou nationales avec obligation de souscrire à un contrôle de conformité aux agents de contrôles de la DCP pour valider le P-V d'observation.
Les inspecteurs de la DCP relevant du ministère qui dont dûment mandatés pour constater et vérifier l'ouverture de ces commerces dans la liste de permanence usent de leurs prérogatives en cas d'entorse à la loi par le biais de P-V de non-conformité. Si durant la fête de l'Aïd Esseghir, le ministre Benbada avait affirmé que « 92% des commerçants avaient respecté la permanence », pour la fête du sacrifice, il faudra attendre un bilan exhaustif du moment que pour chaque wilaya 1.000 commerçants devaient impérativement ouvrir.
Pour ce qui est du chapitre réservé aux sanctions, la loi sur les pratiques commerciales a prévu des amendes pouvant aller jusqu'à 300.000 DA et une fermeture d'un mois pour tout commerçant qui ne respecte pas les heures de permanence. Il convient de signaler que le wali reste l'autorité territoriale compétente pour valider ces sanctions après remise des rapports sur les infractions.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)