Le ministère du Commerce incapable de faire respecter ses notes
Le ministère du Commerce qui veille logiquement au bon fonctionnement des activités commerciales, n'arrive pas à imposer aux commerçants de travailler les jours de fête. Ses interminables notes et directives à l'adresse des commerçants n'ont aucun impact. Il suffit de se promener dans les rues d'Alger pour se rendre compte que les appels du ministère du Commerce ne trouvent pas d'écho. Les services de ce département s'avèrent incapables de faire respecter ces notes. « Il y a un service au ministère qui envoie une note aux commerçants, les obligeant à ouvrir leurs commerces et magasins le jour de l'Aïd et qui est censé faire respecter son application. Il se trouve qu'il est difficile d'assurer un contrôle systématique car le commerçant peut trouver un subterfuge pour ne pas travailler », a indiqué un responsable au niveau du ministère géré par Hachemi Djaâboub.Au département du commerce, on estime qu'il vaudrait mieux faire dans la pédagogie et la sensibilisation des commerçants sur la nécessité d'assurer le service les jours de fête. « Les notes et directives sont souvent rejetées par les concernés, estimant qu'il est de leur droit de travailler ou non à partir du moment qu'ils exercent une profession libérale », nous dit-on. « La notion de service public est une culture que nous allons acquérir avec le temps » a ajouté notre source. Pas si sûr, lorsqu'on sait que ceux qui sont censés donner l'exemple en la matière ne le font pas, à commencer par les responsables eux-mêmes.
Posté Le : 17/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Hacen Ouali
Source : www.elwatan.com