Algérie

Le ministère de la Santé rassure



La direction de la prévention au ministère de la Santé assure qu'aucun nouveau-né n'est décédé suite à l'administration non pas d'un vaccin, mais d'une immunoglobuline, un anticorps utilisé pour la protection contre la contamination du virus de l'hépatite B dont les mamans sont porteuses.Le directeur de la prévention, le professeur Mesbah, signale que l'information diffusée dans la presse a provoqué une panique générale au sein de la population et tient à lever la confusion qui risque de porter préjudice au bon fonctionnement du programme national de vaccination.
«Il ne s'agit pas d'un vaccin, c'est-à-dire un antigène qui va susciter la production d'anticorps qui vont assurer la protection dans un délai de deux jours à trois semaines ; il s'agit d'une immunoglobuline, c'est-à-dire l'administration directe d'anticorps qui vont assurer une protection immédiate. Je rappelle que la direction de la prévention a décidé, pour la première fois cette année 2012, de mettre en ?uvre un programme national de prévention des nouveau-nés de mères positives au virus de l'hépatite B conformément aux recommandation de l'OMS», nous a-t-il expliqué, avant de préciser que ce programme repose sur l'administration dès la naissance d'immunoglobulines anti-Hbs au nouveau-né, en association avec le vaccin.
«Ce qui permet au nouveau-né d'être immédiatement protégé et donc de ne pas être atteint par le virus de l'hépatite B de sa mère», a-t-il ajouté. Le professeur Mesbah a également signalé qu'afin d'assurer une disponibilité continue de ce produit, une commande spécifique pour l'année 2012 de 4500 doses d'immunoglobulines anti-hépatite B (ampoule à 100 UI) a été effectuée.
«Ce produit est administré par voie intramusculaire, à raison de 30 UI/kg, dans les 72 heures suivant l'accouchement», a-t-il précisé. Et de signaler que «ce produit n'a pas été encore distribué, et ce, dans l'attente de sa réception et de sa mise à la disposition une fois les procédures de contrôle réalisées. Ce produit fera l'objet d'une instruction ministérielle quant à son utilisation, au même titre que tous les programmes de prévention».
Le professeur Mesbah rappelle qu'avant cette décision, le produit était commandé au cas par cas par certaines structures de santé, le plus souvent au terme de la grossesse. «Ce qui ne permettait pas de disposer du médicament à temps, dès lors qu'il doit être administré dans les 72 heures suivant l'accouchement», a-t-il signalé. Par ailleurs, l'on apprend que des nouveau-nés dont les mamans sont porteuses du virus de l'hépatite B ont été effectivement mis sous immunoglobulines distribuées par la PCH, dans certains hôpitaux de la capitale, mais «aucun décès n'a été enregistré», a-t-on assuré au niveau de ces hôpitaux.


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