Algérie

Le ministère de la Santé rassure



Le ministère de la Santé a édicté un nouveau cahier de charges pour le médicament. Dorénavant, tout surplus de stock sera interdit et les opérateurs doivent fournir tous les produits. Des inspections seront entamées pour vérifier la disponibilité des produits dans les dépôts.Le ministère de la Santé a édicté un nouveau cahier de charges pour le médicament. Dorénavant, tout surplus de stock sera interdit et les opérateurs doivent fournir tous les produits. Des inspections seront entamées pour vérifier la disponibilité des produits dans les dépôts.
Le ministre de la Santé a promis de sévir contre les importateurs qui stockent les médicaments à des fins de spéculation. Le nouveau cahier des charges oblige les opérateurs et distributeurs, de libérer les quantités importées de médicaments nécessaires pour le marché. En effet, le président du Syndicat des pharmaciens algériens (SPA), Karim Meghermi, a indiqué lors d'un entretien à la presse, que "le programme de livraison des médicaments a été arrêté dés le mois de juin, alors que les pénuries demeurent toujours pour certains produits". Il estime que "les raisons sont inconnues derrière cette pénurie qui a déséquilibré le marché". Certains distributeurs, souligne-t-il, "vont jusqu'à imposer des produits fabriqués localement et qui sont en excédent". Selon lui, "cette situation est révoltante pour les pharmaciens".
Le responsable de ce syndicat confirme que "certains veulent ériger des monopôles sur le médicament" et le comité ministériel qui a été institué à cet effet, ajoute-il, a pour mission essentielle de "voir de plus prés l'état des stocks de médicaments et leur conformité par rappor la nomenclature nationale". De son côté, le ministère de la Santé affirme, par le biais de ce comité, que "des inspections vont se faire au niveau de tous les dépôts des entreprises d'approvisionnement et chez les distributeurs". Ces sorties sont prévues prochainement par des inspecteurs de la santé et sont tenus de prendre en compte la situation des stocks de la production locale.
Cette dernière ne peut assurer la couverture du marché national qu'à raison de 60%, alors que le reste dépend des programmes d'importation et qui sont actuellement fort onéreux. Pour ce qui est des médicaments qui sont en état de péremption, ou ceux dont la date approche leur expiration, ledépartement de Miraoui a décidé de les incinérer suite à un constat sur les dangers de la commercialisation de ces produits, sur la santé publique. Ces quantités en milliers de tonnes étaient écoulées sur le marché. Certains opérateurs obligeaient même les pharmaciens à acheter ces produits, alors que leur expiration arrivait à échéance. Cette pratique étant maintenant interdite, les pouvoirs publics misent ainsi à réduire cette facture qui coûtait des devises à l'Etat.
Le ministre de la Santé a promis de sévir contre les importateurs qui stockent les médicaments à des fins de spéculation. Le nouveau cahier des charges oblige les opérateurs et distributeurs, de libérer les quantités importées de médicaments nécessaires pour le marché. En effet, le président du Syndicat des pharmaciens algériens (SPA), Karim Meghermi, a indiqué lors d'un entretien à la presse, que "le programme de livraison des médicaments a été arrêté dés le mois de juin, alors que les pénuries demeurent toujours pour certains produits". Il estime que "les raisons sont inconnues derrière cette pénurie qui a déséquilibré le marché". Certains distributeurs, souligne-t-il, "vont jusqu'à imposer des produits fabriqués localement et qui sont en excédent". Selon lui, "cette situation est révoltante pour les pharmaciens".
Le responsable de ce syndicat confirme que "certains veulent ériger des monopôles sur le médicament" et le comité ministériel qui a été institué à cet effet, ajoute-il, a pour mission essentielle de "voir de plus prés l'état des stocks de médicaments et leur conformité par rappor la nomenclature nationale". De son côté, le ministère de la Santé affirme, par le biais de ce comité, que "des inspections vont se faire au niveau de tous les dépôts des entreprises d'approvisionnement et chez les distributeurs". Ces sorties sont prévues prochainement par des inspecteurs de la santé et sont tenus de prendre en compte la situation des stocks de la production locale.
Cette dernière ne peut assurer la couverture du marché national qu'à raison de 60%, alors que le reste dépend des programmes d'importation et qui sont actuellement fort onéreux. Pour ce qui est des médicaments qui sont en état de péremption, ou ceux dont la date approche leur expiration, ledépartement de Miraoui a décidé de les incinérer suite à un constat sur les dangers de la commercialisation de ces produits, sur la santé publique. Ces quantités en milliers de tonnes étaient écoulées sur le marché. Certains opérateurs obligeaient même les pharmaciens à acheter ces produits, alors que leur expiration arrivait à échéance. Cette pratique étant maintenant interdite, les pouvoirs publics misent ainsi à réduire cette facture qui coûtait des devises à l'Etat.


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