Algérie

Le ministère de la Santé présente ses "garanties"


Contrairement à la campagne de mars dernier qui devait se dérouler dans les enceintes scolaires, la campagne prévue en décembre se déroulera uniquement dans les structures de santé où "l'acte vaccinal est sécurisé et toutes les conditions nécessaires doivent être au préalable réunies".Dans la perspective du lancement, dans trois semaines, de la campagne nationale de vaccination contre la rougeole, la rubéole et le syndrome rubéoleux congénital, le ministère de la Santé a invité, hier, les professionnels de la presse nationale à apporter leur contribution à la réussite de cette opération en expliquant les bienfaits et les objectifs assignés à cette nouvelle campagne. L'objectif étant de précéder la campagne qui sera lancée du 21 décembre pour s'étaler jusqu'au 7 janvier 2018 par une grande opération de sensibilisation et d'information en direction des parents d'élèves. Organisée à l'INSP, cette rencontre de vulgarisation a été programmée dans l'espoir de ne pas revivre toute la polémique suscitée en mars dernier par la campagne de vaccination R. R., laquelle s'était soldée par un échec. Elle avait été, en effet, boudée par la population ciblée, les enfants scolarisés sous la pression de leurs parents respectifs avaient refusé de cautionner la procédure qui consistait à leur faire signer un formulaire d'acceptation ou non de faire vacciner leur enfant, une sorte d'accord pour la vaccination. Ce qui a provoqué une certaine méfiance chez les familles en raison des rumeurs et des soupçons qui entouraient le nouveau vaccin dit "Pentavalent". Cette fois-ci, les choses semblent profondément changer, aussi bien au plan de la forme que du fond. Le ministère de la Santé semble prendre ses responsabilités, puisque le département de Mokhtar Hasbellaoui a promulgué l'instruction n°22 en date 28 novembre 2017 relative à "l'organisation de la campagne nationale de vaccination contre la rougeole et la rubéole dans les structures de santé du 21 décembre 2017 au 7 janvier 2018". Contrairement à la campagne de mars qui devait se dérouler dans les enceintes scolaires, la campagne, qui sera lancée en décembre prochain, se déroulera uniquement dans les structures de santé, où "l'acte vaccinal est sécurisé et toutes les conditions nécessaires doivent être au préalable réunies". C'est une garantie de plus de la part des promoteurs de cette opération de vaccination dont l'aval des parents n'est pas exigé, cette fois-ci. Autre "caution" avancée par la direction de la prévention au ministère de la Santé sont les caractéristiques du vaccin qui sera injecté aux enfants contre la rougeole et la rubéole. Le vaccin dit R. R. utilisé et distribué par l'Institut Pasteur d'Algérie est considéré comme un vaccin préqualifié par l'Organisation mondiale de la santé. La dose unitaire arrêtée est de 0,5 ml. D'autres garanties concernant la technique de vaccination et la voie d'administration ont été présentées à la presse. "La dose est administrée uniquement par voie sous-cutanée au niveau de la face externe du bras", expliquera la représentante du ministère de la Santé qui rappellera par la même occasion les règles pratiques de sécurité d'injection de déchets qui seront obligatoirement observées par le personnel vaccinateur. Il faut savoir aussi que même les effets indésirables et les contre-indications ont été abordés dans les débats. C'est dire que le département ministériel de Mokhtar Hasbellaoui a pris ses devants, en mettant en branle une campagne de sensibilisation de la campagne nationale de vaccination contre la rougeole et la rubéole, qui ciblera 7 millions enfants issus du cycle primaire et du cycle moyen, fréquentant des établissements publics ou privés, soit de la première année primaire à la quatrième année du cycle moyen. "Les enfants qui ont été vaccinés lors de la campagne durant la période allant de 6 au 15 mars 2017 ne sont pas concernés." Les promoteurs de la présente campagne ont insisté, enfin, sur le fait que la vaccination est la méthode de prévention la plus sûre pour se protéger contre des infections graves et mortelles. "Les vaccins ne provoquent pas de maladie. Bien au contraire, ils agissent et renforcent le système immunitaire."
Hanafi H.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)