Le ministère de la Santé, de la Population et de la réforme Hospitalière a, par la voix du Directeur général de la Pharmacie, annoncé, hier, la mise en place, mercredi prochain, d'une cellule de veille pour assurer le suivi et la disponibilité des médicaments. «Cet organe a pour objectif de rendre disponible le médicament et de débattre de façon régulière des obstacles qui empêchent cette disponibilité», a indiqué Hamou Hafed.S'exprimant sur les ondes de la radio nationale Chaîne III dont il était l'invité de la rédaction, le DG de la Pharmacie au ministère de la Santé a fait cas d'une première réunion, tenue, décembre dernier, autour de la consolidation de l'aspect prévisionnel s'agissant, a-t-il dit, des programmes d'importation des médicaments par les laboratoires pharmaceutiques.
Conviés, a-t-il observé, par la tutelle dès le 1er août dernier à présenter leurs programmes respectifs d'importation. «Les premières réponses ne sont parvenues que le 6 octobre dernier», a relevé M Hafed. Tout en précisant que cette cellule de veille sera mise en place dans le cadre du Comité de concertation, l'invité de la rédaction de la radio nationale chaîne III, a assuré qu'en dépit de ce retard, le ministère de la Santé a pris les mesures nécessaires afin de libérer les programmes d'importation en question. « La disponibilité des médicaments est prise en charge très sérieusement et de manière permanente par ce département », a-t-il indiqué.
Evoquant les perturbations signalées, par moments, imputées, à des tensions exogènes, s'agissant notamment des médicaments importés, le DG de la Pharmacie au ministère de la Santé, a, toutefois, reconnu l'existence de réclamations, récurrentes, pour ces produits. «La fluctuation des prix à l'international, empêche les laboratoires d'établir des programmes prévisionnels d'importation à long terme », a-t-il dit.
S'agissant des produits fabriqués localement, l'invité de la rédaction a assuré que la production locale, répond à près de 50 % des besoins exprimés, grâce aux 84 unités de fabrication existantes à l'échelle nationale et à une progression de plus de 15 % enregistrée durant les trois dernières années par l'industrie pharmaceutique nationale. «Lorsqu'un problème est signalé, la tutelle répercute immédiatement les producteurs à même d'alimenter le marché», a-t-il indiqué.
Interrogé sur l'indisponibilité des médicaments pour les cancéreux, M Hafed a mis en avant des problèmes de gestion de commandes qui ne se fait pas ou se fait en retard, a-t-il dit, se référant, au passage, au récent communiqué de la tutelle sur la question. «Les produits hospitaliers sont disponibles», a-t-il affirmé.
Sur un autre registre, le DG de la Pharmacie au ministère de la Santé, a fait cas d'une prévision de dépenses par la PCH de l'ordre de 94 milliards de DA pour l'année en cours, soutenant qu'en termes de volume, la disponibilité du médicament ne se pose pas. «Les dépenses de la PCH sont passées de 75 milliards DA en 2015 à 88 milliards de DA en 2017», a-t-il dit, assurant que la PCH tient compte des besoins des hôpitaux en médicaments.
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Posté Le : 08/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rabah Mokhtari
Source : www.lnr-dz.com