Algérie

Le ministère de la Culture réagit à la polémique...



Le ministère de la Culture réagit à la polémique...
Le ministère de la Culture a réagi jeudi à la polémique autour du livre Ce que les gens de Sebeiba disent. Sens du rituel de l'Achoura dans l'oasis de Djanet, de l'anthropologue algérienne Meriem Bouzid-Sababou, jugé en partie "diffamatoire" par des habitants de cette région saharienne.Le ministère de la Culture a réagi jeudi à la polémique autour du livre Ce que les gens de Sebeiba disent. Sens du rituel de l'Achoura dans l'oasis de Djanet, de l'anthropologue algérienne Meriem Bouzid-Sababou, jugé en partie "diffamatoire" par des habitants de cette région saharienne.Le ministère a estimé dans un communiqué que "seul" le Conseil scientifique du centre de recherche qui a publié le livre était en mesure d'"évaluer" les passages à l'origine "protestations" parmi des associations et des notables de Djanet (Ilizi) qui avaient appelé fin novembre les autorités publiques à retirer le livre du marché, selon la presse algérienne. Dans ce livre publié en 2013 par le Centre de recherche préhistorique, anthropologique et historique (Cnrpah, dépendant du ministère de la Culture), l'universitaire évoque la probable apparition à Djanet sous la colonisation française de fléaux sociaux, notamment la prostitution, du fait de la misère chez les autochtones.Des enseignants et des chercheurs au Cnrpah avaient dénoncé, dans un communiqué repris par des médias électroniques algériens l'"atteinte portée à la liberté de la recherche scientifique" après que la direction du Centre eut exigé, selon eux, la "suppression des passages incriminés du livre et la publication d'une lettre d'excuses aux notables" protestataires.Réagissant à la polémique, le ministère de la Culture a relevé, dans ce contexte, que le débat sur le livre de Mme Bouzid-Sababou posait "avec force la question de la liberté de recherches scientifiques". "Le ministère de la Culture tient à exprimer sa position de principe constante: la liberté de création, la liberté de la recherche doivent être respectées et garanties", insiste-t-on dans le communiqué.Le département de Nadia Labidi a également estimé qu'il était de la "responsabilité et du devoir de l'Etat d'être attentif aux spécificités" de la société algérienne dans "ses diverses manifestations et perceptions culturelles". Le ministère invite ainsi les universitaires à associer "positivement l'indispensable liberté scientifique à l'attention" portée aux "réalités de la société, tout en appelant les différents acteurs à aborder le débat entre science et société de manière apaisée et responsable".Le ministère a estimé dans un communiqué que "seul" le Conseil scientifique du centre de recherche qui a publié le livre était en mesure d'"évaluer" les passages à l'origine "protestations" parmi des associations et des notables de Djanet (Ilizi) qui avaient appelé fin novembre les autorités publiques à retirer le livre du marché, selon la presse algérienne. Dans ce livre publié en 2013 par le Centre de recherche préhistorique, anthropologique et historique (Cnrpah, dépendant du ministère de la Culture), l'universitaire évoque la probable apparition à Djanet sous la colonisation française de fléaux sociaux, notamment la prostitution, du fait de la misère chez les autochtones.Des enseignants et des chercheurs au Cnrpah avaient dénoncé, dans un communiqué repris par des médias électroniques algériens l'"atteinte portée à la liberté de la recherche scientifique" après que la direction du Centre eut exigé, selon eux, la "suppression des passages incriminés du livre et la publication d'une lettre d'excuses aux notables" protestataires.Réagissant à la polémique, le ministère de la Culture a relevé, dans ce contexte, que le débat sur le livre de Mme Bouzid-Sababou posait "avec force la question de la liberté de recherches scientifiques". "Le ministère de la Culture tient à exprimer sa position de principe constante: la liberté de création, la liberté de la recherche doivent être respectées et garanties", insiste-t-on dans le communiqué.Le département de Nadia Labidi a également estimé qu'il était de la "responsabilité et du devoir de l'Etat d'être attentif aux spécificités" de la société algérienne dans "ses diverses manifestations et perceptions culturelles". Le ministère invite ainsi les universitaires à associer "positivement l'indispensable liberté scientifique à l'attention" portée aux "réalités de la société, tout en appelant les différents acteurs à aborder le débat entre science et société de manière apaisée et responsable".




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