L'EMA a lancé les études pour d'autres extensions dont celle vers Aïn NaâdjaCette extension salvatrice pour Alger sera finalisée vers la fin 2015.
Le métro sera étendu aux quartiers ouest de la capitale. L'Entreprise du métro d'Alger (EMA) vient de lancer en effet, un appel d'offres pour réaliser les études préliminaires et détaillées des extensions vers Chevalley, Dely Ibrahim, Chéraga, Ouled Fayet, El Achour et Draria.
Pour soumissionner, les bureaux d'études doivent justifier avoir «réalisé au cours des dix dernières années au moins trois projets d'études englobant tous les domaines de génie civil, aménagement installation et équipements de système métro, d'une longueur cumulée au minimum de 10 km», précise l'EMA.
Dans le cas d'un groupement de bureaux d'études, le chef de file doit être majoritaire et doit avoir exécuté pour sa part les mêmes réalisations pendant le même laps de temps.
Chaque membre du groupement «doit avoir réalisé ou contribué à la réalisation, pendant les cinq dernières années, d'au moins un projet d'études dans l'un des domaines de génie civil des infrastructures de transport», ajoute la même source.
La première ligne du métro (N°1) d'Alger, reliant la Grande Poste à Haï El Badr est en service depuis le 1er novembre 2011. Les travaux de réalisation de deux extensions, l'une vers El Harrach et l'autre vers Bab El Oued sont en cours. L'EMA a lancé les études pour d'autres extensions dont celle vers Aïn Naâdja.
Concernant l'extension vers Bab El oued, il faut savoir que l'arrêt de la Place des Martyrs sera une station-musée à deux étages à réaliser à près de 34 mètres de profondeur avec en sus un nouvel itinéraire reliant la rue Boumendjel au Jardin de Prague (Grande Poste).
Tout comme à Rome ou Athènes, des équipes d'archéologues ont été diligentés pour s'imprégner du décor archéologique découvert. Selon Haouchine, directeur des infrastructures à l'EMA, ces modifications n'ont pas induit une réévaluation du coût du projet. Il a par ailleurs tenu à dissiper toute crainte des riverains quant au tracé du métro qui a été précédé par des études pointues.
Pour lui comme pour Abdelkader Zekar, directeur du patrimoine au niveau du ministère de la Culture, une incompréhension a traversé les esprits des populations qu'il invite à se rapprocher de leurs structures, ce que confortera M.Lounis Aït-Aoudia, président de l'Association culturelle des amis de la rampe Louni-Arezki, qui niera toute fissuration ou un quelconque affaissement dans le secteur de La Casbah. Cette déclaration avait été confirmée jeudi par le président de la Fondation Casbah d'Alger, Belkacem Babaci.
Deux sondages effectués l'un proche de l'autre ont révélé, sur la base de simples suspicions, un trésor archéologique insoupçonné remontant à plus de 2 000 ans.
Des tombes, une basilique, des égouts, des poutres, des ateliers de forge, ce sont là entre autres, les objets d'une valeur, inestimable sur lesquels des archéologues algériens mais aussi français se sont penchés dans le cadre d'un partenariat.
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Posté Le : 27/02/2012
Posté par : archives
Ecrit par : Abdelkrim AMARNI
Source : www.lexpressiondz.com