Algérie

Le message des Algériens



Le message des Algériens
Pour la quatrième fois, les électeurs algériens ont renouvelé leur confiance au président Abdelaziz Bouteflika. La manière dont ils l'ont réélu en dit long, non seulement sur la reconnaissance de son bilan de trois mandats consécutifs, mais aussi sur ce qu'il peut encore apporter au pays. Particulièrement aux jeunes qui ont été nombreux à se présenter aux urnes et à tourner le dos aux appels au boycott. Avec près de 82% des suffrages exprimés en faveur du président Bouteflika, le verdict est sans appel. Les résultats sont préliminaires et il ne faut pas, bien sûr, anticiper les délibérations du Conseil constitutionnel qui doit encore comptabiliser les voix de nos compatriotes établis à l'étranger. Dans tous les cas, la nette tendance à la victoire du président Bouteflika se dessinait dès le début du dépouillement des urnes dans les 50.000 bureaux de vote, ce qui a jeté dans la rue des dizaines de milliers de citoyens enthousiastes. Un mot d'abord sur le taux de participation. Des « experts » de certains plateaux de télévision triés sur le volet avaient, dès 17 heures, crié à l'abstention massive. Or, 51,7% est un taux appréciable puisque cette majorité est conforme aux standards dans toutes les démocraties. Les dernières présidentielles libres dans les pays européens de la Méditerranée n'ont pas enregistré de taux plus élevés. Au regard du peu d'engouement observé pour la politique à travers un monde traumatisé par la crise économique, il faut reconnaître que dans cette conjoncture de démission généralisée de la jeunesse, les Algériens sont restés mobilisés. Jeudi, les Algériens ont opté pour la continuité et ont refusé de jouer au hasard le destin du pays. La stabilité chèrement payée et difficilement acquise. L'économie en pleine expansion. La crédibilité internationale récupérée après une mise en quarantaine qui s'est prolongée jusqu ?à la fin des années 1990. Les Algériens ne sont pas des ingrats au point de nier qu'à l'arrivée du président Bouteflika, les caisses étaient vides, la crise du logement était à son paroxysme et que le taux de chômage avoisinait les 30% de la population active. En 2014, l'Algérie possède des réserves de change (200 milliards de dollars) qui peuvent lui permettre de tenir pendant 5 ans de récession économique. En plus, sa dette extérieure insignifiante peut être payée cash au premier matin. Par continuité, les Algériens entendent stabilité politique. C'est la première garantie de la cohésion nationale retrouvée depuis le début des années 2000. Avant cette date, personne ne pouvait encore rêver d'un retour rapide à un climat de sécurité. Maintenant que l'Algérie est devenue le pays le plus stable de la région, doit-on encore se risquer à jouer avec le feu de l'instabilité pour se dire quelques années de fitna plus tard : « Ah, si c'était à refaire ! » Les Algériens ont voté pour la sécurité du pays, pour sa stabilité politique, pour la cohésion de son peuple, pour la prospérité économique, pour l'ouverture sur le monde et pour l'approfondissement du processus démocratique. Voilà en résumé les priorités du président Abdelaziz Bouteflika. C'est dès le départ le projet du Président, c'est ce message que les électeurs ont su capter et qu'ils ont renovoyé à leur tour durant cette élection présidentielle qui intervient au moment des grands enjeux pour l'Algérie, aux plans intérieur bien sûr mais aussi régional et international.




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