Algérie

Le mépris des chauffeurs de taxi



Le mépris des chauffeurs de taxi
Parmi les difficultés auxquelles font face les habitants, figure le manque de transport public, un problème qui n'est pas en voie d'être réglé compte tenu de la faiblesse d'action des autorités locales.
Les travaux du tramway ont énormément compliqué la circulation routière jusqu'à éliminer des dessertes comme celle vers le stade Benabdelmalek. Pour rejoindre le centre- ville, les usagers sont donc obligés d'aller à pied jusqu'à Bel Air ou la place Khemisti. Ce qui est pénible, notamment durant la période des grosses chaleurs et la Ramadhan. Surtout sur le chemin du retour quand on aura fait ses achats dans les seuls marchés qui sont ouverts à Constantine. En effet, les services de l'APC n'ont pas songé à relancer l'activité des marchés qui ont été fermés ou qui le demeurent pour des raisons obscures. Alors comment faire pour se déplacer surtout quand l'entreprise communale décide de réduire au maximum le nombre de bus mis en circulation, ceci pour une question de rentabilité. Seuls deux bus sont maintenus en activité vers certaines agglomérations, comme Ezzaouche dont la ligne est également utilisée par les usagers résidant à la cité Boussouf. Ce qui a engendré de longues attentes au niveau des arrêts de bus quand les voyageurs sont serrés comme des sardines avec une température qui avoisine les 40°C à l'ombre. Et puis n'oublions pas que c'est le Ramadan avec ses dépenses. Les usagers sont ainsi obligés de faire face à d'autres dépenses, en prenant des taxis. Cependant, prendre à Constantine un taxi devient un véritable calvaire. Il ne s'agit pas d'insuffisance de ce moyen de transport, mais les chauffeurs de taxi refusent carrément de prendre des clients. Est-ce qu'ils sont devenus aussi riches pour refuser de travailler avec tant d'arrogance. Dans la ville de Constantine, ils doivent avoisiner les 10 000 à travailler dans ce secteur. On imagine alors les étranglements de la circulation qu'ils peuvent causer. Surtout quand beaucoup d'entre eux circulent à vitesse réduite et refusent d'embarquer des clients. On ne saura jamais pourquoi mais il serait alors plus responsable de limiter ces effets négatifs. Les services de police font des contrôles partout. Ils peuvent ainsi interdire aux taximens vides d'encombrer la circulation. Libres à eux s'ils ne veulent pas travailler, mais la population est en droit d'exiger un peu plus de considération car on imaginera jamais la peine d'une famille qui ne trouve pas un moyen de rentrer chez elle. Les autorités devraient intervenir pour mettre fin à cette situation qui pénalise à plus d'un titre les habitants de Constantine.


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