Le gouvernement dirigé par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, se déplacera aujourd'hui à Zirout Youcef pour prendre part à l'ouverture de la session d'autonome du Parlement avec ses deux Chambres.
Cette même équipe gouvernementale a participé, il y a un mois et demi, à la clôture de la session de printemps qui a vu l'installation des députés fraîchement élus au nom de la septième législature. Depuis cette date, observateurs et acteurs politiques spéculent autour d'un éventuel remaniement ministériel, d'un recours à la mise en place de super ministères, du départ probable d'Ahmed Ouyahia et de la nomination d'un Premier ministre «neutre». Certains ont annoncé avec certitude un changement du gouvernement avant la rentrée politique et sociale.
Finalement, il ne fut rien. Depuis les élections législatives du 10 mai dernier, sept portefeuilles ministériels sont gérés par intérim, ce sont les secrétaires généraux qui s'occupent des affaires courantes de ces départements. Cette situation décriée par une partie de la classe politique ne dérange aucunement les cercles proches du pouvoir. Samedi dernier, à partir de Bordj Bou Arréridj, Abdelaziz Belkhadem a qualifié les informations qui circulent ces derniers temps sur un remaniement ministériel «de surenchère et de pure spéculation». «Aucune personne ne détient la vérité. Le président Bouteflika est le seul habilité à opérer et annoncer au moment opportun un changement du gouvernement», a précisé M. Belkhadem.
Pour ce qui est des travaux du Parlement, aujourd'hui et immédiatement après la cérémonie d'ouverture, le président de l'APN, Larbi Ould Khelifa, présidera au siège de l'institution une réunion commune des bureaux des deux Chambres en présence d'un représentant du gouvernement pour arrêter l'ordre du jour de la session d'automne, en application de l'article 16 de la loi organique n°02-99. Il est prévu, lors de cette session, l'examen et un débat autour de la loi de finances pour l'exercice 2013 et la loi de finances complémentaire suivra les préparatifs pour la tenue des élections locales dans lesquelles les députés sont impliqués, ainsi que le projet de révision de la Constitution'
L'Assemblée, dont l'investiture officielle de ses membres a été effectuée le 26 juin dernier, a vu le nombre de femmes tripler pour atteindre 143 élues, conformément à la loi organique sur le régime électoral. L'autre nombre, qui a augmenté sensiblement, est celui des formations politiques qui siègent au sein de l'APN qui passe à 27. En somme, cela implique la présence de six groupes parlementaires constitués avec la répartition des structures internes entre seulement trois groupes parlementaires identifiés avec le FLN et ses 208 députés, le RND et ses 68 députés et le groupe des indépendants et ses 17 élus. De leur côté, les groupes parlementaires de l'AAV (47 sièges), le FFS (27 sièges) et le PT (24) ont, pour rappel, renoncé à la participation au sein des différentes structures et organes de fonctionnement internes de la nouvelle Assemblée.
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Posté Le : 03/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nabila Amir
Source : www.elwatan.com