Algérie

Le MDS interdit de tenir son congrès


Le MDS interdit de tenir son congrès
Le MDS dénonce vivement le pouvoir qui persiste dans «le despotique, la répression et l'arbitraire». Le meilleur exemple, pour cette formation, est la condamnation par la justice de Laghouat d'un groupe de chômeurs protestataires à 6 mois de prison ferme.«Le pouvoir fait ainsi la démonstration qu'il n'a ni la volonté ni les ressorts pour résoudre les grands problèmes que lui pose la société de manière pressante : chômage, exploration du gaz de schiste, patriotisme économique, développement, démocratie participative», dénonce cette formation qui condamne l'interdiction signifiée par la wilaya d'Alger de la tenue de son congrès.Pour le parti du défunt El Hachemi Cherif, «le pouvoir tente ainsi de diviser, d'affaiblir, d'isoler et de neutraliser le mouvement de masse démocratique et de rejet d'un système qui apparaît de plus en plus bâti sur une orientation despotique nationale-libérale». «Ces pratiques vident de toute substance les communiqués de la Présidence, du chef du gouvernement et du ministère de l'Intérieur sur la disponibilité du pouvoir à dialoguer avec la société et à s'occuper de ses problèmes ou avec la classe politique pour élaborer une nouvelle Constitution», relève ce parti.Selon lui, «le pouvoir se sent certainement encouragé par le ralliement de forces politiques qui, il y a encore peu, prétendaient à une autonomie et se présentaient comme les tuteurs de la démocratie, même quand elles ne renoncent ni à l'islamisme ni à la compromission avec l'islamisme ou au compromis avec le despotisme». «C'est ainsi que le jour même où Belkacem Khencha et ses camarades sont condamnés, la wilaya d'Alger signifie au MDS l'interdiction de tenir son congrès», dénonce le parti, affirmant que «le pouvoir avance des explications irrecevables pour justifier ce refus et démontre qu'il a choisi de faire régner l'ordre du système».«Il apparaît que la diffamation, les pressions sur la justice ou les propres statuts du MDS, dont le pouvoir se fait l'interprète, ne sont invoqués que pour constituer un prétexte et un maillon pour attenter aux droits et libertés», souligne cette formation, qui estime que «les Algériens n'ont plus qu'à faire le constat amer que la loi algérienne ne sert qu'à interdire l'expression démocratique et à bâillonner la voix du peuple». «La condamnation et l'interdiction prononcées aujourd'hui sont une violation de la Constitution et des lois de la République», précise-t-il.Pour le MDS, «le sens du message du pouvoir est clair : nous ne sommes plus dans la même démarche politique et nous écraserons tout sur notre passage pour asseoir notre nouveau compromis stratégique et préserver l'hégémonie des intérêts que nous représentons». Le MDS assure qu'il ne cédera pas : «La détermination de notre mouvement n'a d'égales que la justesse de ses positions et la force irrépressible des aspirations démocratiques et progressistes de la société.»


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