Algérie

Le MDN ouvre une enquête



Le MDN ouvre une enquête
Aucune piste n'est écartéeL'Algérie vient de réaliser qu'elle pourrait être la cible d'actes malveillants qui viseraient son réseau de communication, via l'Internet.De source sûre, l'on apprend que le vice-ministre de la Défense et général de corps d'Armée Ahmed Gaïd Salah vient de charger une unité spécialisée dans la sécurité des données et informations et relevant de la direction de la sécurité de l'armée, d'entamer des investigations sur les causes de l'incident qui a endommagé le câble sous-marin et causé une panne géante.L'enquête aurait été ordonnée par les plus hautes autorités de l'Etat. Elle porte le sceau du secret et permettra de mettre toute la lumière sur les circonstances du sinistre. L'on signale que les autorités algériennes sont convaincues qu'un acte de vandalisme est à l'origine de la coupure Internet.La même source ajoute que la sécurité de l'armée a fait appel à des plongeurs spécialisés afin de recueillir les preuves et les indices sur le périmètre du délit. La thèse de l'acte de sabotage est d'autant plus plausible que le câble Internet sous-marin reliant l'Algérie à l'Europe via Marseille a été installé et équipé de manière à supporter les tempêtes marines, mais également les pires conditions naturelles dans les abysses, notamment le passage des gros poissons et autres créatures marines imposantes. Autant d'éléments qui renforcent donc l'hypothèse de la dégradation préméditée, sans pour autant la valider, ajoute-t-on.Les forces navales participent pour leur part à la résolution de l'énigme en mettant à contribution les garde-côtes qui établissent régulièrement des rapports détaillés. Parmi les nombreuses hypothèses retenues figure celle faisant état du passage inopiné d'un sous-marin qui aurait sérieusement endommagé le câble dans les profondeurs, au large d'Annaba. C'est à ce propos que les rapports des radars sous marins et autres appareils spéciaux de détection de la Marine nationale sont étudiés avec minutie. Bien que non encore validée, cette supposition se base sur le fait que la Méditerranée est devenue ces dernières années le théâtre des opérations des forces navales occidentales.De nombreux experts, à l'instar de l'Egyptien et docteur Abdelsamed Kandil estiment que l'acte de sabotage demeure plausible sans toutefois le confirmer à 100%. A en croire le docteur Kandil, une démarche ciblée de sabotage exigerait dans ce cas une grande précision dans l'action ainsi que le balayage préalable de la zone à atteindre. «Ce serait là une bien délicate mission surtout que les réseaux sous marins de communication sont généralement surveillés de toutes parts par les forces navales», nuance ce même intervenant qui penche plutôt vers la détérioration accidentelle et fortuite et non pour un quelconque acte prémédité.Il écarte également l'intervention d'éléments naturels. Dans tous les cas avec la coupure Internet de six jours suite à la rupture du câble Internet haut débit, l'Algérie vient de réaliser qu'elle pourrait être la cible d'actes malveillants qui viserait son réseau de communication, via l'Internet.Rappelons que la rupture du câble sous-marin, le 22 octobre dernier, a privé l'Algérie de la majeure partie de son accès à Internet, et ce pendant six jours. Le câble en fibre optique a été ensuite réparé mardi dernier vers 4 heures du matin et le service Internet a été complètement rétabli au niveau national.La bande passante internationale, réduite de près de 80% de ses capacités estimées à 425 Gigats octets suite à l'incident, a retrouvé ses pleines capacités.La réparation du câble en question, qui relie Annaba et Marseille (France), a été effectuée «en moins de 24 heures» par les équipes techniques, dont trois ingénieurs algériens d'Algérie Télécom (AT) à bord du navire câblier Raymond Croze, à 13 km environ de la côte de Sidi Salem, près d'Annaba.




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