Le MCS cherche un pied-à-terre

Le MC Saïda continue de subir les contrecoups des graves incidents qui se sont produits sur son stade lors de la rencontre face à l'USMAlger (1-1).
La suspension de huit matches, assortie du huis clos et à l'extérieur, infligée par la Ligue de football professionnel (LFP), s'accompagne du refus de nombreuses autorités locales «d'accueillir» le Mouloudia de Saïda. Depuis quelques jours, la LFP fait des pieds et des mains pour trouver «un pied-à-terre» au MCS et essuie des refus à chaque demande. C'est quand même incroyable que des élus (APC), des DJS, des responsables de daïra s'opposent à ce que les Vert et Rouge jouent sur leur «territoire».
Cette attitude va renforcer le sentiment des Saïdis qu'ils sont indésirables partout, alors qu'ils sont en train de payer un lourd tribut aux dépassements commis par des supporters qui ne représentent, en aucun cas, tous les citoyens et citoyennes de cette charmante ville qui a enfanté de grands joueurs et a été un des plus solides bastions du football algérien aux premières heures de l'indépendance.
Mahfoud Kerbadj, président de la LFP, a frappé à toutes les portes pour domicilier la rencontre MCS-ESS.
Des villes et stades de la région ouest du pays qui sont tout indiqués pour «accueillir» le MCS ruent dans les brancards comme si, subitement, le Mouloudia était devenu pestiféré. La balle est dans le camp de la LFP. Il lui revient d'autorité de choisir un stade pour le match MCS-ESS. Selon toute vraisemblance, il se jouera à Aïn Témouchent ou à Sidi Bel Abbès.