Le MCO pris à son propre piège Fin de l'illusion

'Le champ d'essai" en lequel l'entraîneur Sid-Ahmed Slimani a transformé le onze titulaire du Mouloudia d'Oran n'a pas su créer l'exploit de se qualifier en finale de la Coupe d'Algérie pour la septième fois de l'histoire déjà fort éloquente du club dans l'épreuve si populaire. Pour être passé à côté de sa première mi-temps avant de tenter de remonter le handicap d'un but tout au long d'une seconde période maladroitement gérée et, par moments, dominée d'une manière trop brouillonne pour espérer inquiéter une arrière-garde usmiste bien en place et un Zemmamouche assez vigilant pour annihiler les (très) rares occasions franches des coéquipiers de l'inefficace et inutile Benyettou, le MCO se contentera, de fait, de regrets qui ne servent à rien et d'analyses d'après-match souvent dissertées pour tenter d'absorber l'énorme colère de la rue mouloudéenne. L'entraîneur Sid-Ahmed Slimani avait beau 'assumer" les risques tactiques et les choix hasardeux en matière de placement de certains joueurs (l'attaquant Kouriba en milieu défensif, Boumechra et Aoued pour un même poste de meneur de jeu, Berradja en latéral-gauche ou encore la sortie d'Achiou alors qu'il paraissait être le joueur offensif le plus percutant de son équipe), le mal était fait et la déception qui recouvra le vestiaire oranais et les fiefs des supporters Rouge et Blanc énorme. Par la faute d'un micro-cycle hebdomadaire marqué par un esseulement du groupe appelé à en découdre avec l'USMA et d'une rencontre au cours de laquelle cette équipe mouloudéenne a démontré sa grande incapacité à se hisser à la hauteur des ambitions des 50 000 spectateurs qui se sont entassés dans un Zabana Satdium archicomble, le Mouloudia d'Oran ne donnera pas vie à son rêve fou d'accrocher, via une finale de coupe, une participation continentale la saison prochaine. Une 'fin d'illusion", ce qu'il y a de plus logique et de plus régulier, eu égard à tout ce qu'a vécu le club cette saison comme problèmes, crises administrativo-financières et guerre des clans. Cela, dans le mesure, où ceux qui sèment le vent ne récoltent jamais que des tempêtes...
R. B.
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