Le MCO peine à arrêter son effectif

À un mois du coup d'envoi de la Ligue 1 dont les trois coups tonneront dans le ciel le 22 octobre prochain, le Mouloudia d'Oran peine encore à tracer les contours de son effectif professionnel, celui-là même qui aura à défendre son honneur et son rang tout au long de la saison à venir.D'abord enthousiaste à l'idée d'entamer la programmation, avant de mettre le frein et de redemander à revoir son premier responsable pour se mettre d'accord sur cette opération recrutement qui fait jaser la rue mouloudéenne, l'entraîneur Azzedine Aït Djoudi n'avait, ainsi, jusqu'à hier en début d'après-midi, pas encore fixé la date exacte de la reprise des entraînements.
La faute à tant de tergiversations et d'interférences au niveau de la direction du club qui a obligé l'ancien entraîneur de l'USMA et de la JSK à revoir ses plans et à "muscler" son discours vis-à-vis de son employeur, car sentant clairement que l'on empiétait sur ses plates-bandes.
Aït Djoudi attend, d'ailleurs, que la liste soit arrêtée d'une manière officielle, avec les recrues d'un côté et ceux qui ont prolongé leurs contrats respectifs de l'autre pour, enfin, fixer un cadre spatio-temporel à cette si attendue reprise des entraînements collectifs.
Niveau effectif, aucun nom "ronflant" n'est venu étoffer un groupe à la ramasse, que la direction tente de former en recrutant à droite et à gauche, sans aucune étude préalable ou objectif clair, si ce n'est réunir une "quantité" de players à même de pouvoir enclencher la première phase de préparation.
Les éléments recrutés n'ont, du reste, pas convaincu grand monde à Oran où la majeure partie des supporters craint désormais pour la pérennité de leur club parmi l'élite. Même ceux qui espéraient un bond en avant cette saison, après la décevante sixième place de l'exercice précédent, ont fini par se résigner à "souffrir" en 2021-2022 tant l'équipe qu'est en train de réunir la direction et ses conseillers-recruteurs ne paraît pas en mesure de faire mieux.

Rachid BELARBI