Algérie

Le MCO encore victime d'un mauvais jeu de rôles



Le MCO encore victime d'un mauvais jeu de rôles
Au-delà de la polémique née en premier lieu sur les réseaux sociaux pour déterminer avec plus ou moins d'exactitude les responsables de la lâche agression contre la délégation du Mouloudia à sa sortie de la ville de Chlef à l'issue du derby perdu face à l'ASO, nombreux étaient ceux qui s'interrogeaient, plutôt, sur les qualificatifs à attribuer à la direction oranaise. Car, si le président de l'ASO Chlef Abdelkrim Medouar aura tenté -et réussi- son grand bluff en direct sur le petit écran en exprimant ses "regrets de ne pas voir les supporters des Rouge et Blanc d'El-Hamri effectuer le déplacement au stade Mohamed-Boumezrag où un espace leur avait pourtant été réservé pour supporter leur équipe", la direction mouloudéenne n'a, en revanche, rien fait pour éclairer l'opinion publique nationale sur les raisons de cette absence étrange aux traditions des ultras oranais, habitués à se déplacer en nombre aux quatre coins de l'Algérie. Aucun responsable du MCO n'a daigné répondre au parlementaire Medouar qui n'a pas dit que la vérité et indiqué que ces mêmes supporters oranais étaient empêchés de s'approcher du stade Boumezrag par le dispositif de sécurité mis en place pour des raisons encore indéterminées, foulant ainsi au pied les recommandations de la LFP en matière d'accueil des galeries adverses. Pis encore, puisque le président Djebbari Youssef avait fui la pression du derby en s'envolant pour l'Espagne, laissant l'équipe aux seules mains du manager général Haddou Moulay. Et si Larbi Abdelilah et Abdelkrim Hassani avaient, certes, accompagné l'équipe à Chlef, leur inutilité n'est plus à décrire tant ils le démontrent depuis qu'ils sont au club. C'est donc, sans son dénommé premier responsable, Youssef Djebbari en séjour en Espagne, et sans aucun dirigeant à poigne ou influent accompagnateur que le Mouloudia d'Oran s'est produit à Chlef. Un MCO privé, comme on le sait, de son public empêché d'entrer au stade puis, condamné de rentrer à Oran sans quelques vitres de son autobus, dont le verre a volé en éclat suite à un condamnable et ignoble jet de projectiles.Même en football, la nature a horreur du vide. Vérité dont ont profité quelques inhospitaliers chélifiens pour imposer leur ridicule loi du plus fort à domicile à un MCO qui aura, lui-même, tendu sa joue en se désarmant d'hommes capables de défendre son honneur. Respectivement, d'Espagne où il coulait des jours tranquilles et de son emplacement à la tribune officielle à côté d'Abdelkrim Medouar d'où il ne pouvait voir la centaine de supporters refoulés comme des mal-propres, Youssef Djebbari et Larbi Abdelilah ont fait mal au MCO.Leur déplorable attitude, leur inexistante aura et leur poids plume ont, même, fait plus mal au MCO que le scénario au goût de navet de Medouar et le mauvais rôle de quelques supporters chélifiens mal instruits...R. B.NomAdresse email




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