Algérie

Le MCA s'échauffe pour le match retour...


Stade ou «arène» ' Le Mouloudia d'Alger qui retrouve le chemin de la CAF Champions League, s'en souviendra encore longtemps, de ce qui lui est arrivé, là bas, en Afrique, au Congo-Brazzaville.Il n'y avait ni l'art ni la manière sur le terrain où s'est joué cette CAF Champions League. Le MCA, s'est tout simplement retrouvé dans une arène. Une honte débordante a fait trainer, en seconde mi-temps, dans la boue, après une première correcte, l'arbitre Camerounais Yuyen Ngwa, et ses acolytes, Thierry Bruno Tocke et Pierre Enyegue, sous les regards impuissants des représentants de la CAF et de la Fédération de football congolaise. Au menu de cette confrontation, dite sportive, il y avait de tout. Il suffisait simplement de demander. Les Algériens informés que la rencontre allait avoir lieu dans un autre stade situé dans une autre région et pas au stade de la ville d'Oyo, pourtant désigné la vielle du match. Le choix est vite porté sur le stade de Marien Ngouabi d'Owando, Congo distancé de 100 kms par rapport à celui qui a été désigné auparavant. Un terrain, plutôt une terre labourée sur laquelle les Algériens avaient affronté cette équipe de l'AS Otôho du Congo-Brazzaville, considérée comme l'une des meilleures du pays avec des scores qui séduisent (trois victoires en trois matches et une attaque avec dix buts inscrits). La rencontre fut dirigée par un arbitre vraisemblablement menacé et qui s'est distingué en seconde période par un comportement très inquiétant. Il commença par offrir un penalty imaginaire aux locaux, non satisfait du but inscrit, il accordera des coups francs et des fautes loin de refléter les lois du football piétinées par directeur technique qui s'est échappé de quelque part pour venir décharger son venin sur l'équipe algérienne. S'agirait-il de menaces, d'intimidations faites lors de la pause, par les dirigeants du camp adverse ' Les premiers signes apparurent dans le tunnel menant aux vestiaires, où le commissaire du match est intervenu en courant pour calmer quelques peu les esprits qui commençaient à s'échauffer. La sportivité ayant marquée les 45 premières minutes n'étaient pas du goût des dirigeants de l'équipe locale. Dès l'entame de la seconde période, le ciel commençait à s'assombrir, les joueurs lâchés d'une cage, laissèrent de côté la balle pour s'attaquer ouvertement à leur adversaire. Tout ce qui était rouge était vite attaqué. Les lions étaient en fait lâchés contre les joueurs algériens. Le déchainement s'amplifiait au fil des minutes. Les services de sécurité s'échauffaient eux aussi, la poignée de supporters du MCA étaient vite prise à partie et dans leurs collimateurs ce sont les journalistes algériens qui étaient à leur tour visés. Empêchés de filmer ni prendre des photos afin que la corvée soit bien faite sans témoins. Un de nos confrères, sur place faisait remarquer que «le but de L'AS Otôho par le biais d'Obassi, a été tout simplement poussé de la main pour ensuite doubler la mise.» Le match retour s'annonce difficile pour les deux formations. Les supporters du Mouloudia seront des milliers au rendez-vous. Ils promettent de pousser au maximum leur équipe afin de faire repartir leurs invités par une défaite qui marquera leur histoire footballistique.
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