Le Mouloudia d'Alger est le plus grand perdant de la 21e journée. Considéré comme le grand choc, les Algérois ont laissé filer une grosse opportunité pour faire le break, alors que les Sétifiens sont parvenus à repartir avec le gain d'une rencontre bien disputée de bout en bout. Malgré leur infériorité numérique, les gars des Hauts- Plateaux sont revenus au score en deuxième période avant de prendre l'avantage et résister jusqu'au coup de sifflet final de l'arbitre, Abid Charef, très contesté par les Verts et Rouge. Les Mouloudéens l'ont accusé d'avoir déstabilisé les joueurs, mais au fond ils n'avaient qu'à s'en prendre à eux-mêmes pour n'avoir pas su gérer leur avantage et le match. Il faut dire que le comportement de Hachoud, tentant d'enlever le drapeau de l'arbitre assistant, qui avait signalé une position de hors jeu logique lors de son but, ou encore la présence d'intrus dans le tunnel qui mène vers les vestiaires pour intimider l'arbitre prouvent que le MCA reste un club géré par des énergumènes qui n'ont rien à voir avec le football. Même l'entraîneur Kamel Mouassa a prouvé ses limites et pour se cacher, il n'a pas trouvé mieux que de faire endosser la responsabilité de la défaite à l'arbitre. Certes, Abid-Charef est loin d'être exempt de tout reproche, mais les raisons du revers, Mouassa devrait les chercher dans son équipe et dans sa stratégie de jeu. "Je pense que le tournant du match fut le penalty sifflé par l'arbitre. Je peux tout de même vous affirmer que par ses décisions, il a fait sortir les joueurs du match. Nous étions bien en place en première mi-temps et nous l'avions bien gérée. La suite de la partie n'était pas en notre faveur à cause du mauvais arbitrage", a déclaré le technicien guelmi. Cependant, il faudrait à l'entraîneur du MCA qu'il se remette en question. Certains de ses choix restent tout simplement contestables. D'ailleurs, beaucoup se sont demandés pourquoi Chita a été aligné d'entrée dans un match d'une aussi grande intensité, alors que cela faisait près d'une année qu'il était sur le banc à cause d'une méchante blessure, alors qu'il aurait été judicieux de donner la chance à Chérif El-Ouazzani. Ou encore garder Nekkache sur le banc de touche pour confier le rôle d'avant-centre à Bouguèche loin d'être aussi performant. Le MCA ne fait plus peur et ses prestations au stade olympique ont été catastrophiques. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois, depuis le début de la saison, qu'ils perdent des points au stade du 5-Juillet. Avant l'Entente, il y a eu les défaites du CRB, du NAHD et de l'USMH, le nul du Nasria au retour, soit dix points de perdus pour un prétendant au sacre qui a deux matchs en moins (JSK et MCO) pour rattraper son retard. Le Mouloudia d'Alger a joué sept matches sur cette pelouse et il a récolté sept points seulement sur 21 possibles. C'était lors des victoires face à l'USM Harrach (2-1) et le CS Constantine (2-1) à la phase aller et un nul face au NA Hussein-Dey au retour (1-1).En parallèle, les Vert et Rouge y ont concédé quatre défaites face au NAHD (0-1) et le CR Belouizdad (0-1) à l'aller, ainsi que l'USMH (0-1) et l'ES Sétif (1-2) lors de la deuxième partie de la saison.Perdre 14 points sur un terrain, censé être le fief des Mouloudéens, est une énorme contre-performance qui risque d'être décisive lors du décompte finale. Pis encore, la moisson du MCA en cette deuxième partie de la saison est des plus catastrophiques. En effet, les hommes de Mouassa n'ont récolté que quatre points sur 12 possibles. Ils n'ont enregistré qu'une seule victoire, à l'extérieur d'ailleurs, face au CA Batna (2-1), contre deux défaites (USMH 0-1 et ESS 1-2) et un nul (NAHD 1-1) à domicile.Malik A.
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Posté Le : 26/02/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Malik A
Source : www.liberte-algerie.com