Le match retour contre l'Ethiopie le confirme

La qualification à la CAN 2017 est reportée pour la sélection algérienne qui a encore besoin d'un petit point pour valider son ticket pour le Gabon.Les Verts n'ont pas réussi la passe de quatre dans ces éliminatoires de la CAN 2017. Ils ont failli même subir un premier revers dans cette épreuve après avoir été menés au score à trois reprises par des Walyas survoltés.C'était un nul heureux, voire inespéré, vu la pâle copie rendue par les camarades de Carl Medjani, mardi après-midi à l'Addis-Abeba Stadium, notamment sur le plan défensif. La base arrière de l'EN était aux abois à cause de la tactique suicidaire adoptée par le sélectionneur national, Christian Gourcuff, qui a aligné un seul milieu récupérateur, en l'occurrence Saphir Taider, complètement dépassé par les événements. Il est vrai que la blessure de Belkaroui a faussé les calculs de Gourcuff et l'a contraint à utiliser Medjani en défense centrale, mais le Breton a tout de même pris de gros risques en alignant un onze ultra-offensif, au lieu d'associer Guedioura par exemple à Taider dans l'entrejeu afin de sécuriser la défense qui a pris eau de toutes parts.L'EN est prenable sans sentinelle et ce match retour contre l'Ethiopie le confirme. L'on pensait que Gourcuff avait retenu définitivement la leçon après le match contre la Tanzanie à Dar Es-Salem, mais il est retombé dans ses travers, ratant ainsi l'occasion de se qualifier à la CAN avant les deux derniers matches contre les Seychelles et le Lesotho, comme espéré par le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et les amoureux d'El-Khedra qui n'a pu confirmer à Addis-Abeba la retentissante victoire réalisée à Blida vendredi passé. L'utilisation de Medjani comme sentinelle est indispensable.Même le capitaine de l'EN admet qu'il est plus utile et plus à l'aise dans ce rôle de sentinelle. Et ce ne sont pas les défenseurs centraux qui manquent. Gourcuff aurait pu donner une chance à Bensebaini ou Khoualed qui piaffaient d'impatience, comme il l'a fait pour Belkaoui. Khoualed connaît assez bien les terrains africains et possède une longue expérience sur le plan continental. La grosse satisfaction du match retour contre les Ethiopiens, c'est la force mentale affichée par les partenaires de Feghouli sans oublier les trois buts inscrits en déplacement dans des conditions de jeu extrêmes. «Ce que je retiens en priorité, c'est l'état d'esprit du groupe. On a été menés trois fois au score et chaque fois nous sommes revenus. Un nul dans ces circonstances particulières, état du terrain, altitude, c'est un résultat positif», admet Feghouli. La prochaine sortie des Fennecs est prévue début juin à Victoria contre les Seychelles.