Le match CRBT-IRM arrêté à la 45' Le président de Mécheria accuse

Visiblement dépité, le président de l'IR Mécheria, leader actuel de la régionale I (LRFS), ne semble pas être encore remis de ce que vient de vivre son équipe à Tizi. Au cours d'un point de presse, il a tenu à dire: «Nous venons de vivre un jeudi cauchemardesque, à telle enseigne que je n'arrive pas encore à réaliser que nous sommes en vie. Tout avait commencé par des insultes et autres quolibets à l'encontre de notre délégation. Nous avons fait la sourde oreille en entamant le match le plus normalement. Et c'est au terme d'une nette domination que notre équipe plia le match en 45 minutes (3-0). Là, nous eûmes droit à un traitement spécial. Le président du CRB Tizi, en agressant notre jeune gardien remplaçant, a mis le feu aux poudres. Des pseudo-stadiers qui s'accordent à enlever leur chasuble de circonstance pour se transformer en gladiateur. Puis ce sont les spectateurs qui emboîtèrent le pas à ceux qui étaient censés être leurs initiateurs en matière de sportivité. Résultat, joueurs et dirigeants s'en sortent avec des contusions multiples. Notre secrétaire général frôla la mort puisqu'il a été frappé à la tête à l'aide d'une barre de fer, et c'est par pur miracle si ses jours, Dieu merci, ne sont plus en danger». Le président nous montra pour la circonstance les certificats médicaux des joueurs Fezzioui, Benkouider, Bouzid, Dahmane et Derrab et du SG, Selmouni Merbouh, avant de poursuivre: «Nous saluons le courage du referee qui a pris la décision de ne pas reprendre le match ou du moins le second half, puisque l'un de ses assistants a été violemment agressé. Pour la précision, l'arbitre n'a pu rédiger sa feuille de match sur les lieux et dut se déplacer à Froha, distante de 5 km pour le faire. Nous remercions la gendarmerie nationale pour son énergique intervention, sans laquelle nous ne serions pas là. Maintenant, nous souhaitons que le LRFS prenne les mesures qui s'imposent».