Des évènements qui ont marqué la fin de l'ère coloniale et la naissance d'une Algérie nouvelle.La journée d'hier était riche en histoire, en témoignages et surtout en programmes divers. La date du 17 octobre rappelle des évènements tragiques que garde jalousement la mémoire collective, mais surtout la mémoire individuelle des acteurs directs, les Algériens. Des évènements qui ont marqué la fin de l'ère coloniale et la naissance d'une Algérie nouvelle.Hier donc, à Tizi Ouzou, la journée a été célébrée dans une ambiance culturelle de mémoire.La Maison de la culture, à elle seule, aura canalisé l'essentiel de cette commémoration en abritant un riche programme mis en place pour la circonstance. Aussi, dans la matinée d'hier, le petit théâtre a abrité des conférences et des témoignages autour du moudjahid Aït Mokhtar Mohamed. La séance a été animée par M. Ben Seddouk Mohammed et M. Bekhouche Abdelkader. Les témoignages ont été suivis directement par une conférence sous le thème:«Les événements du 17 octobre 1961», animée par M. Arad Ahmed, membre du conseil national de l'Organisation nationale des moudjahidine de l'émigration. Dans l'après-midi, le public présent à la Maison de la culture a été gratifié d'une projection d'un film documentaire autour des événements du 17 Octobre 1961. Après la projection, les présents ont assisté à la vente-dédicace de l'auteur Youcef Idriss venu présenter son livre intitulé «Massacres d'Octobre 1961, Papon la honte» paru aux éditions Alpha.A Azazga, exactement dans l'annexe de la Maison de la culture locale, la journée a été surtout marquée par des expositions diverses, ainsi que des communications et des témoignages vécus. Pour commencer, le public est venu nombreux assister à la conférence donnée par M.Neghima Djillali, cadre supérieur de la Fédération de France sous le thème: «Les événements du 17 Octobre 1961.»Toujours pour marquer l'évènement, le théâtre régional Kateb-Yacine a été fortement présent. Il aura abrité entre autres, la présentation d'une pièce théâtrale intitulée «Hacène kheouafe» jouée magistralement par des comédiens de l'association culturelle Thala de Draâ El Mizan. Côté cinéma, c'est la cinémathèque qui a assuré en donnant à l'affiche pour l'occasion «Les portes du silence» de Amar Laskri. Le film sera directement suivi par un autre du même réalisateur, «Patrouille à l'est».La circonstance ne peut passer inaperçue à l'évidence au niveau du Musée du moujahid de la ville de Tizi Ouzou. Un grand évènement a été ressuscité par l'ONM de Tizi n'Tleta, des Ouadhias, Agouni Gueghrane, Aït Bouadhou et le village Cheurfa qui a vécu l'horreur d'un massacre perpétré par l'armée coloniale un certain 12 octobre 1957. En effet, en ce jour macabre, 17 maquisards ont été exécutés à Cheurfa, village situé à Tizi N'Tleta. La maison de Zerrouak Ahmed dit Sid Ahmed Touil était un refuge des moudjahidine avant une dénonciation.Le 12 octobre 1957, un détachement de l'armée coloniale a envahi la demeure qui abritait les maquisards et capturé 17 d'entre eux. Ils ont été exécutés sauvagement à l'intérieur de la cour de la maison qui a été détruite après le forfait.
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Posté Le : 18/10/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel BOUDJADI
Source : www.lexpressiondz.com