Algérie

Le Maroc utilise Tamazight pour régler ses comptes politiques avec l'Algérie



Les participants à la conférence du festival méditerranéen de la Culture Amazighe de Tanger ont critiqué l'Algérie et le Maroc, qui n'ont pas honoré leurs engagements constitutionnels vis-à-vis de la reconnaissance du caractère national et officiel de la langue Tamazight, son développement, son enseignement, la généralisation de la culture amazighe et sa préservation.Le débat sur le présent et l'avenir de la langue amazighe dans la conférence de Tanger au Maroc s'est transformé en règlement de comptes politiques entre l'Algérie et le Maroc au sujet du Sahara Occidental et la fermeture des frontières terrestres algéro-marocaines, dont l'Algérie refuse l'ouverture sans conditions ni engagements sécuritaires de la part du Maroc.
Des parties marocaines ont saisi l'occasion de cette conférence pour appeler les participants à réclamer au gouvernement algérien d'abandonner sa position vis-à-vis du Sahara Occidental et de dépasser ses malentendus avec le Maroc. Cela permettra de normaliser les relations entre les deux pays, et l'ouverture immédiate des frontières Algéro-marocaines. Les marocains ont, également, incombé à l'Algérie la responsabilité de l'échec de la construction du Maghreb Arabe. Les participants dans cette conférence ont exigé aux gouvernements nord-africains actuels dans leur communiqué final : La réouverture immédiate des frontières entre l'Algérie et le Maroc. La reconnaissance du gouvernement provisoire Kabyle, l'« Anabad ». La reconnaissance du Conseil National de Transition (CNT) comme seul représentant légitime du peuple libyen. La reconnaissance des droits linguistiques et culturels amazighes en Tunisie et en Egypte. La fin de la colonisation espagnole aux Iles Canaries et aux enclaves de Ceuta et Melilla. Les participants ont, également, revendiqué au Conseil National de Transition libyen, l'officialisation de l'identité et de la langue amazighe. Il est à signaler que les participants à cette conférence sont respectivement, Ferhat Mehenni (fondateur du Mouvement pour l'Autonomie Kabyle MAK), Ilyass El Omari (Fondation Méditerranéenne de la Culture Amazighe de Tanger), Ahmed Arehmouch (Maroc), Fethi Khelifa (Libye), Khadija Bensaidane (Tunisie), Amani Al Weshahy (Egypte), Thomas Quintana (Iles des Canaries).


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