Algérie

Le Maroc joue avec le feu


Au Sahara occidental, desormais, c'est vraiment une situation de guerre. Entre la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et le royaume du Maroc les hostilités militaires ont repris rompant ainsi un cessez-le-feu en vigueur depuis 1991.Au Sahara occidental, desormais, c'est vraiment une situation de guerre. Entre la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et le royaume du Maroc les hostilités militaires ont repris rompant ainsi un cessez-le-feu en vigueur depuis 1991.
Le Président de la RASD et chef du Front Polisario , Ibrahim Ghali, a, officiellement, rompu l'accord de cessez-le-feu, entériné en 1991 entre le Maroc et la RASD, hier vendredi, indique samedi, un communiqué de la Présidence sahraouie. La même source a révélé que Ghali a instruit son état-major militaire ainsi que le Conseil de sécurité de prendre toutes les dispositions subséquentes à ce décret présidentiel, entérinant de facto une situation de guerre. Il est évident que l'entière responsabilité de cette grave tournure, qui met grandement en danger la stabilité de l'ensemble de la région, incombe au royaume du Maroc . En effet, c'est le mouvement des troupes marocaines dans la zone tampon d'El- Guerguerat, aux frontières avec la Mauritanie, qui a mis le feu aux poudres.
L'Armée marocaine a annoncé ce vendredi être intervenue militairement à Guergarate dans la nuit de jeudi à vendredi, en vue de la "mise en place d'un cordon de sécuritépour sécuriser le flux des biens et des personnes à travers le poste de transit frontalier de Guerguarate reliant le Sahara occidental à la Mauritanie". "Suite au blocage par une soixantaine de personnes encadrées de l'axe routier traversant la zone tampon de Guerguarate et l'interdiction du droit de passage, les Forces armées royales procèdent à la mise en place d'un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers cet axe", indique le communiqué de l'état-major général des Forces armées royales. L'Armée marocaine affirme que "cette opération non offensive se déroule selon des règles d'engagement claires, prescrivant d'éviter tout contact avec des personnes civiles et de ne recourir à l'usage des armes qu'en cas de légitime défense". Mais cesexplications et justifications ne trompent pas grand-monde tant personne n'est dupe. Car c'est une veritable déclaration de guerre et une rupture de facon unilatérale du cessez-le-feu avec les troupes de la RASD.
En agissant de la sorte le Maroc sait très bien que les troupes de la RASD ne vont pas rester les bras croisés en acceptant ce nouveau coup de force marocain. "C'est la guerre avec le Maroc qui a violé le cessez-le-feu" a indiqué hier le represetant en Algerie du Front Polisario dans une déclaration à l'agence Sputnik. Abdelkader Taleb Omar a ajouté que "notre armée était contrainte de riposter et d'echanger des coups de feu avec les forces marocaines pour protéger les populations civiles". Avec cette escalade militaire, qui pourrait prendre des proportions incontrôlables a cause de l'irresponsabilité du royaume marocain, la région est en effet au seuil d'une nouvelle guerre. On comprend dès lors les appels au calme et au respect du cessez-le-feu entre les deux parties. Plusieurs pays, dont l'Algerie, ont en effet mis en garde contre la détérioration de la situation militaire. "L'Algérie déplore vivement les graves violations du cessez-le-feu enregistrées cematin dans la zone d'El-Guerguerat au Sahara occidental. Elle appelle à la cessation immédiate de ces opérations militaires, dont les conséquences sont de nature à affecter la stabilité de toute la région", écrit un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE) rendu public vendredi. L'Algérie appelle les deux parties, le royaume du Maroc et le Front Polisario, "à faire preuve d'un sens de responsabilité et de retenue, et au respect, dans son intégralité, de l'Accord Militaire numéro 1, signé entre elles et l'Onu", est-il souligné. Disant, particulièrement, attendre du Secrétaire général de l'Onu et de la Minurso l'accomplissement scrupuleux de leurs missions, sans restrictions ni entraves, et dans l'impartialité qu'exigent les développements actuels, l'Algérie réitère son appel à l'endroit du SG de l'Onu, en vue de la nomination, "dans les plus brefs délais, d'un Envoyé personnel et la reprise effective des pourparlers politiques, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, de l'Assemblée générale de l'Onu et des principes de la Charte", conclut le document du MAE. C'est dire combien les tergiversations de l'Onu, sont à l'origine de cette escalade, ô combien dangereuse.
Le Président de la RASD et chef du Front Polisario , Ibrahim Ghali, a, officiellement, rompu l'accord de cessez-le-feu, entériné en 1991 entre le Maroc et la RASD, hier vendredi, indique samedi, un communiqué de la Présidence sahraouie. La même source a révélé que Ghali a instruit son état-major militaire ainsi que le Conseil de sécurité de prendre toutes les dispositions subséquentes à ce décret présidentiel, entérinant de facto une situation de guerre. Il est évident que l'entière responsabilité de cette grave tournure, qui met grandement en danger la stabilité de l'ensemble de la région, incombe au royaume du Maroc . En effet, c'est le mouvement des troupes marocaines dans la zone tampon d'El- Guerguerat, aux frontières avec la Mauritanie, qui a mis le feu aux poudres.
L'Armée marocaine a annoncé ce vendredi être intervenue militairement à Guergarate dans la nuit de jeudi à vendredi, en vue de la "mise en place d'un cordon de sécuritépour sécuriser le flux des biens et des personnes à travers le poste de transit frontalier de Guerguarate reliant le Sahara occidental à la Mauritanie". "Suite au blocage par une soixantaine de personnes encadrées de l'axe routier traversant la zone tampon de Guerguarate et l'interdiction du droit de passage, les Forces armées royales procèdent à la mise en place d'un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers cet axe", indique le communiqué de l'état-major général des Forces armées royales. L'Armée marocaine affirme que "cette opération non offensive se déroule selon des règles d'engagement claires, prescrivant d'éviter tout contact avec des personnes civiles et de ne recourir à l'usage des armes qu'en cas de légitime défense". Mais cesexplications et justifications ne trompent pas grand-monde tant personne n'est dupe. Car c'est une veritable déclaration de guerre et une rupture de facon unilatérale du cessez-le-feu avec les troupes de la RASD.
En agissant de la sorte le Maroc sait très bien que les troupes de la RASD ne vont pas rester les bras croisés en acceptant ce nouveau coup de force marocain. "C'est la guerre avec le Maroc qui a violé le cessez-le-feu" a indiqué hier le represetant en Algerie du Front Polisario dans une déclaration à l'agence Sputnik. Abdelkader Taleb Omar a ajouté que "notre armée était contrainte de riposter et d'echanger des coups de feu avec les forces marocaines pour protéger les populations civiles". Avec cette escalade militaire, qui pourrait prendre des proportions incontrôlables a cause de l'irresponsabilité du royaume marocain, la région est en effet au seuil d'une nouvelle guerre. On comprend dès lors les appels au calme et au respect du cessez-le-feu entre les deux parties. Plusieurs pays, dont l'Algerie, ont en effet mis en garde contre la détérioration de la situation militaire. "L'Algérie déplore vivement les graves violations du cessez-le-feu enregistrées cematin dans la zone d'El-Guerguerat au Sahara occidental. Elle appelle à la cessation immédiate de ces opérations militaires, dont les conséquences sont de nature à affecter la stabilité de toute la région", écrit un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE) rendu public vendredi. L'Algérie appelle les deux parties, le royaume du Maroc et le Front Polisario, "à faire preuve d'un sens de responsabilité et de retenue, et au respect, dans son intégralité, de l'Accord Militaire numéro 1, signé entre elles et l'Onu", est-il souligné. Disant, particulièrement, attendre du Secrétaire général de l'Onu et de la Minurso l'accomplissement scrupuleux de leurs missions, sans restrictions ni entraves, et dans l'impartialité qu'exigent les développements actuels, l'Algérie réitère son appel à l'endroit du SG de l'Onu, en vue de la nomination, "dans les plus brefs délais, d'un Envoyé personnel et la reprise effective des pourparlers politiques, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, de l'Assemblée générale de l'Onu et des principes de la Charte", conclut le document du MAE. C'est dire combien les tergiversations de l'Onu, sont à l'origine de cette escalade, ô combien dangereuse.
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