La position du Maroc en terme de qualité des services électroniques s'est améliorée, en 2012, de 48 points par rapport à 2010, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Abdelkader Amara.
Il a appelé, dans ce cadre, à fournir plus d'efforts pour un meilleur classement du Royaume dans le prochain rapport de 2014, notamment en ce qui concerne les indicateurs qualitatifs dont l'infrastructure et le capital humain.
Le ministre, qui a passé en revue les réalisations du pays en matière du «gouvernement électronique»(e-gov), a fait part de l'exécution de 29 projets, portant notamment sur les services offerts aux citoyens (les guichets électroniques pour la demande d'acte de naissance, la prise de rendez-vous auprès des hôpitaux publics et le paiement des impôts).
Ces projets ont concerné également les services offerts aux entreprises, dont l'inscription électronique au registre du commerce, les déclarations des douanes via le système BADR et le portail marocain des marchés publics.
Pour ce qui est des services «gov-to-gov», il a cité certains projets opérationnels dont le portail gouvernemental «Government Gateway» et le programme de la gestion intégrée des dépenses de l'Etat.
En dépit de ces réalisations, le ministre a mis l'accent sur la nécessité d'améliorer le niveau de la gouvernance électronique, proposant la création d'un établissement présidé par le chef du gouvernement et qui se chargera de prendre des décisions en la matière, tout en donnant la priorité aux prestations offertes aux citoyens.
Le programme e-Gov est constitué d'un portefeuille de projets sous la responsabilité de différents organismes et administrations publics, dans le but d'exploiter les technologies de l'information et de la communication au service du citoyen et de l'entreprise.
MAP
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Posté Le : 31/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Maghreb Emergent
Source : www.maghrebemergent.info